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Rapport d'étude

Rapport de stage : Rapport d'étude. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2015  •  Rapport de stage  •  1 720 Mots (7 Pages)  •  774 Vues

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Victor Molkhou

Semestre 6

22 juin 2015

Rapport d’étude

Ce rapport est un regard personnel et synthétique sur mon parcours à l’Ecole Spéciale d’Architecture,

il tient compte de :

- ma période d’entrée, mon parcours et mes motivations pour les études d’architecture

- un bilan d’ensemble présentant mes différents ateliers d’architecture

un bilan synthétique des stages effectués

Pourquoi l’architecture?

C’est à la suite d’un voyage à barcelone avec mon père puis d’un stage chez un architecte d’intérieur que j’ai eu l’envie de faire des études d’architecture. Mes parents ne sont pas architectes, j’avais fait un bac ES, je n’avais donc pas de fibre artistique particulière dans ce domaine, bien que j’ai grandi dans un milieu musical et pratique le piano depuis 17 ans. Je ne savais pas non plus dessiner mais, parallèlement à mes ambitions de cursus, j’ai su développer un « oeil » par le biais de la photographie. Pour combler mes lacunes, j’avais décidé d’intégrer le « cycle découverte » proposé par l’ESA. Pendant deux mois cela m’a ouvert sur le monde de l’architecture, de l’art, de l’histoire de l’art et m’a permis de connaître les bases du dessin ou de la réflexion architecturale. Cela m’a permis aussi de bien préparer mon entrée en école d’architecture et de passer le concours de l’ESA. Je voyais dans ce métier le moyen de passer du rêve au réel. Aujourd’hui, bien qu’à mi-chemin de mon cursus, je peux répondre. Mon choix est conforté.

Loin de l’idée du métier d’architecte que j’avais il y a trois ans, l’École Spéciale m’a appris à concrétiser mon désir d’architecture par l’acquisition d’une discipline de travail, le développement d’un regard critique sur mon environnement et par une perpétuelle remise en question. Mon regard change, ma perception évolue. Ce qui me séduit dans l’architecture c’est que les différentes réflexions s’enrichissent d’une pensée éthique et humaine sur le sens à donner à nos vie. L’architecture n’est pas q’une approche esthétique, c’est aussi une aventure humaine et sociale que l’architecte propose au service de l’intérêt public. en arrivant à l’ESA, le désir de comprendre et d’apprendre est devenue, après trois ans d’études, un désir de concevoir et de bâtir.

Réaliser de nombreux stages me permet de comprendre que l’enseignement suivi n’est qu’une facette du métier. Grâce au recul j’ai conscience que c’est un métier de passion et d’engagement, moteur sans lequel il serait difficile être architecte.

semestre 1

Lors de mon premier semestre à l’ESA j’ai commencé mon apprentissage avec l’atelier de Valérie Vaudou. Le but était de choisir un objet. Dans un premier temps il fallait en déterminer les qualités et les présenter. Dans un second temps on nous a demandé de concevoir un projet ayant les mêmes qualités. Pour ma part j’avais choisi une ampoule, puis j’avais conçu un musée souterrain en utilisant des parois de verre pour organiser la scénographie.

Semestre 2

Le deuxième semestre de première année se fit avec Olivier Leblois. Ce semestre fut particulièrement intéressant car c’est la première fois que j’allais travailler sur trois projets. Le premier était de concevoir une chambre idéale pour un étudiant. En maquette se fut l’occasion de travailler avec du bois et comprendre le matériaux.

Pour les deux autres projets il fallait concevoir une « maison sur catalogue » de 100m2 et pour 100 000 euros. L’exercice nous forçait a penser et réfléchir vite afin de faire sortir deux projets avec des qualités propres. Cela amenait à réfléchir sur le choix des matériaux utilisés.

Semestre 3

Le premier semestre de deuxième année est un premier pas dans la réflexion architecturale. Le sujet abordé concernait le logement social. François Bouvard nous a proposé dans un premier temps d’étudier un modèle de « logements en communauté », pour ma part je fit l’étude de la magnifique abbaye du Thoronet, abbaye cistercienne du 12e siècle, afin de comprendre d’une part son organisation architecture et d’une autre la vie en communauté des moines. Puis dans un second temps de travailler sur le site du square Barye, à la point de l’île Saint Louis, derrière le pont de Sully. Dans un troisième temps il désirait que l’on scénarise le projet en y créant des programmes destinés à une catégorie de population spécifique: des femmes célibataires avec un ou deux enfants.

Semestres 4

Ces deux semestres 4 ont été un vrai tournant dans mes études à l’école spéciale. Sorti d’un semestre 3 fastidieux j’abordais le nouveau semestre avec un certain nombres de lacunes dans l’organisation et la production de mon travail. Monsieur N’thépé l’avait remarqué et bien qu’au jury final j’avais rendu tout ce qu’il fallait, il me trouvait trop juste pour que j’aille jusqu’à la licence. A la moitié de son semestre je suis passé de rendus manuscrits à des rendus informatiques. La transition a été difficile et n’a pas empêché mon redoublement. J’ai pourtant apprécié cet atelier dans lequel j’avais bien appris et intégré la méthode de travail de monsieur N’Thépé. Vient alors mon second semestre 4.

Fort de mon expérience du semestre précédent, j’ai pu consolider mes acquis dans l’atelier de Stéphane Bigoni. On y traitait la question des lieux de cultes à Paris et le site choisi n’était pas évident vu que l’on était rue de Rivoli à l’emplacement du projet de SAANA de la samaritaine. On devait choisir

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