Portrait Et Dignité

L’art du portrait ne se contente pas d’être un style esthétique personnel, mais soulève de nombreuses questions plus philosophiques.

Etymologiquement, le terme vient du latin« dignitas » et du grec « axia » qui signifie valeur, ce qui mérite l’estime et l’honneur, ce à quoi ou à qui l’on doit un certain respect, ce qui importe grandement. L’interprétation de la notion a entrainé deux visions très différentes. D’un côté, la dignité serait liée à l’homme, à sa qualité d’être et donc elle serait rattachée à l’humanité dans sa globalité. De l’autre, la signification serait profondément liée à l’idée de société, à une hiérarchie de classe de sorte que la dignité correspondrait à un titre, une fonction ou encore une attitude empreinte de noblesse et de gravité, elle marquerait par conséquent une différence entre les hommes.

Maintenant accepté par tous (et encore), mais à l’époque seule une minorité pouvait accèder à ce que l’on appelle dignité. A travers le portrait c’est une façon de se dignifier mais encore faut-il être digne pour pouvoir se faire représenter. Cela est aussi lié à une qustion d’argent.

1. Le portrait, une introspection de l’âme et de la nature humaine

a. Les premières études de l’homme

Pendant l’antiquité, le portrait

b. Le reflet de l’âme

2. Le portrait un marqueur social

a. Le portrait des plus grands

b. Le portrait comme reportage de la société

3. Le portrait, un genre qui se métamorphose

a. L’art contemporain et le pouvoir de transformer l’image

Exemple des sérigraphies d’Andy Warhol, à partir d’une photo de Marylin Monroe. L’intention n’est plus de représenter la dignité du personnage, a contrario, c’est une excuse pour dénoncer les nouveaux symboles qui émergent dans la société des années 60 aux Etats-Unis.

b. Un art prêt à l’emploi

Avec l’avènement de l’ère numérique, le portrait a ouvert les portes à d’autres questions qui dérivent de la dignité. Dimension narcissique et questionnement de l’identité grâce à l’instantanéité du portrait et sa multiplication à l’infini. Mise en avant et dictats des nouveaux canons de beauté. Exemple : photographie de magazine, publicité, etc.

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