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Organisation de l'espace dramatique

Commentaire de texte : Organisation de l'espace dramatique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  533 Mots (3 Pages)  •  904 Vues

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Quand on parle d’organiser l’espace, de quel espace parle-t-on ? Dés l’entrée dans un théâtre, l’espace physique et l’espace dramatique. Quelle est la place de l’accueil ? Celle qui a parfaitement maitrisé son lieu, c’est Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil. C’était une cartoucherie, où l’armée produisait ses armes. C’est un entrepôt qui est réinventé en fonction du spectacle : couleur des murs, musique de l’univers du spectacle, cuisine appropriée.

L’espace dramatique c’est la scène. Le plus classique c’est quand le public a en face de lui, en plateau. Son premier travail en scénographie, est d’organiser un regard, une perspective. L’œil du prince était le point de repère. Bi-frontal : Phèdre de Chéreau et le scénographe de Peduzzi. Le théâtre du globe est un circulaire. L’avancée démocratique c’est quand les sièges descendent vers la scène, qui vient avec l’ère des CDN. Par pleins de codes non-verbaux s’établissent les positions public/artiste. L’espace conditionne le spectateur.

Quelle question se pose le scénographe ?

La Cerisaie, Tchekov. Est-ce qu’on représente la cerisaie ou pas, et comment ? Est-ce une image ou physique ? La question de la représentation est fondamentale. Est-ce quand on monte une tragédie, il faut montrer où cela se passe ? Dans L’espace vide (1977 ? Edition Seuil), Peter Brook est radical. Bouffes du Nord, théâtre italienne à Paris qui a brulé, et ils n’ont pas trop fait de rénovation. Dans les années 80, il crée le Centre International Recherche Théâtrale, ils ont fait une tournée partout avec rien. Yoshi IODA est un acteur de Brook, et il a écrit L’acteur flottant, l’acteur invisible, l’acteur rusé.

Le bi-frontal, dans Phèdres de Chéreau. Les ateliers Berthiers étaient des friches industrielles. Il y a des gradins de chaque coté. Le public est co-responsable : hic & nunc. Racine, qui doit respecter la bienséance, raconte la mort d’Hippolyte, Chéreau lui ramène Hippolyte mort sur scène.

Claude Regy, Ode Maritime. Espace comme appui de la rêverie du spectateur. C’est toujours long, silencieux, et très peu de mouvement. Dans cette pièce, il n’y avait rien qui bougé, sauf les lumières, qui finissaient pleins feux. Le but était de se laisser aller, de se rendre disponible.

Le Misanthrope, Sivadier. « On peut faire théâtre de tout » Vitez. Des chaises étaient renversées pour en faire des chandeliers. Le sol était glissant et les acteurs pouvaient tomber, et cela participait à leur jeu.

Le travail du scénographe est de perturber le spectateur. Vrai regard du spectateur, son regard ne peut pas être canalisé. Le but est de lui envoyer des choses multiples et complexes et de voir ce qu’il peut en faire. Matière à produire du sens pour le spectateur.

Le palimpseste : c’est l’idée de superposer des idées et des références.

G.D Huberman : Ce que nous voyons, ce qui nous regarde. « Donner à voir c’est toujours inquiéter le voir, dans son acte, dans son sujet. Voir c’est toujours une opération de sujet donc une opération refendue, inquiété, ouverte. »

Bibliographie :

Christophe Biet Qu’est-ce que le théâtre ? Gallimard,

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