Musique Au XIXeme
Mémoires Gratuits : Musique Au XIXeme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar everybodylies91 • 10 Mai 2013 • 1 449 Mots (6 Pages) • 941 Vues
Introduction
À Paris, la musique du 19ème siècle est bercée par le mouvement Romantique qui règnera tout le siècle. Grâce aux nombreux opéras, café-concert construits durant cette période, la musique s’est propagée dans la haute société tout comme dans le monde populaire. La musique est appréciée à sa juste valeur : chaque réception, bal ou même les soirées de Paris sont remplis de douce mélodie.
La musique faisait partie intégrante de la vie des parisiens. Les personnes de la haute société avaient souvent un piano qui ornait leur pièce à vivre. Alors que les personnes moins riche jouaient dans les rues, de jour comme de nuit.
SOMMAIRE
• Période Romantique
• Piano
• Musique de Rue
• Musique Festive de Danses de Paris
• Opéra
• Café Concert
• Grands Musiciens et Compositeurs qui ont marqués le XIXème à Paris
Période Romantique
Le Romantisme apparaît à la fin du XVIIIème siècle en Allemagne, mais à Paris c’est le XIXème qui verra une véritable révolution. Ce mouvement n’est pas seulement musical, il influence aussi la peinture tout comme la littérature.
À partir de 1830, on assiste à l’explosion du Romantisme. Il devient un mouvement européen. Paris devient un sorte de capitale du Romantisme, alors que Vienne fut la première. La « symphonie fantastique » de Berlioz, la popularité de Paganini, la « prodigieuse » de Liszt, l’œuvre entière de Chopin, sont les principaux événements de la vie parisienne.
Après la mort de nombreux artistes (Chopin, Schumann, Berlioz … ), une nouvelle ère commence avec l’apparition d’une nouvelle génération. Cette période est alors appelée, le Romantisme tardif. Il est caractérisé par la naissance de nouveaux courants très variés. Cette nouvelle génération remet en question la tonalité, fondement de la musique mis en place par Schoenberg depuis plus de deux siècles.
L’individualisme est une marque essentielle du compositeur romantique, très souvent isolé et contre la société.
Le Romantisme aura fait s’éloigner la musique de la vie quotidienne, ce qui fut le plus grand reproche fait à cette période.
Piano
Le Piano-Forte et le Forte-Piano
Le piano-forte et le forte-piano sont l'ancêtre du piano actuel. Le premier modèle fut construit en copiant le clavecin, en 1709, par Bartolomeo Cristofori. À la différence du clavecin dont les cordes sont pincées, les cordes du piano-forte sont frappées par des marteaux. Il s'agit du premier clavier dont le jeu pouvait être doux (piano) ou fort (forte).
· Le piano-forte a la forme d'un clavecin (allongée, en aile d'oiseau) :
· Le forte-piano a la forme d'un clavicorde (rectangulaire) :
Cet instrument fait son apparition à Paris dans les années 1800. Il est de suite très apprécié par les compositeurs romantiques car il a une consonance d’harpe et de clavecin.
Des perfectionnements successifs du mécanisme, une transformation totale du corps sonore, un concept différent des rapports mécaniques, prépare l'apparition d'un nouvel instrument vers 1820, le piano. En 1821, Sébastien Érard inventa le système à répétition double échappement, qui permet à une note d'être rejouée même si la touche n'est pas encore revenue à sa position initiale.
À Paris, plus de 200 ateliers sont installés avant 1848. Des maisons comme Érard, Pleyel, Herz ou Pape sont à l’origine des grandes inventions qui préfigurent le piano moderne :
• l'utilisation de trois cordes au lieu de deux pour toutes les notes
• la pédale tonale, inventée en 1844 par Jean-Louis Boisselot et améliorée par Steinway en 1874
• les cordes en acier, plus dures, nécessitent l'usage d'un marteau plus mou afin de conserver une belle sonorité : invention des marteaux recouverts de feutre
Le piano atteint son apparence actuelle au début du XXéme.
Musique de Rue
Orgue de barbarie
Le XIXéme siècle fut période de gloire pour l'orgue de barbarie. Si les airs de musique de Verdi, Strauss, Lanner furent chantés par les populations parsiennes et que certains devinrent de véritables idoles, c'est bien grâce au fait d'avoir été entendus dans toutes les rues et non pour avoir été écoutés par l'élite dans les théâtres. Les parisiens n’avaient pas toujours les moyens d’aller assister à un opéra ou théatre.
L’orgue de barbarie devint petit à petit l'instrument de prédilection de tous les mendiants. En effet, plus besoin d'apprendre quelconque métier, rien de plus facile que de tourner une manivelle.
Cet instrument comporte un grand nombre de partition plus ou moin faciles à transporter.
On trouve généralement des orgues de bararie dans les rues de Paris mais, au XIXéme siècle, ils avaient aussi leurs place dans les salons.
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