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Lunch atop of a Skyscraper

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Par   •  24 Janvier 2015  •  2 061 Mots (9 Pages)  •  1 185 Vues

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Lunch atop of a Skyscraper

Biographie de l’auteur :

Charles Clyde Ebbets est un photographe américain du XXe siècle (1905-1978). Il débute sa carrière dans les années 1920 en tant que photo reporter pour le Miami Daily News. Au début des années 1930, il part photographier les grandes métropoles du Nord-Est des Etats-Unis et se fait rapidement engager par le New York Times qui lui confie la direction photographique du Rockfeller Center en pleine construction. Lors de cette mission, il prend son plus célèbre cliché : Déjeuner au sommet d'un gratte-ciel. Il rentre ensuite en Floride où il vit jusqu'à sa mort et consacre principalement son temps à la photographie de paysage ce qui lui vaut d'être publié dans le National Geographic.

Contexte historique :

Lunch atop a Skyscraper (signifiant « déjeuner au sommet d'un gratte-ciel ») est une célèbre photographie attribuée à Charles Clyde Ebbets (en 2003), prise en 1932 pendant la construction du RCA Building. La photo représente onze ouvriers en train de déjeuner, assis sur une poutre qui pend à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol, sans la moindre sécurité. L'image, prise le 29 septembre, et parue dans le New York Herald Tribune dans le supplément du dimanche 2 octobre, semble avoir été organisée pour une publicité pour le Rockefeller Center.

Prise au niveau du 69e étage pendant les dernières semaines de la construction (le gratte-ciel comporte 70 étages), la photographie Resting on a Girder (« repos sur une poutre ») représente les mêmes ouvriers en train de faire une sieste sur une poutre.

Le building :

Il se trouve sur l’île de Manhattan, à New York et compte 102 étages. Sa construction a été réalisée en 410 jours par 3400 travailleurs composés majoritairement d’immigrants. Le bâtiment ouvrit ses portes au moment où la Grande Dépression frappait de plein fouet les États-Unis. La grande dépression de 1929 aux Etats unis étaient une crise économique, la précédente datait de 1847 et avait entraîné la révolution de 1848.La crise de 1929, partie des États-Unis, se diffusera dans le monde entier sous la forme d’une grande dépression généralisée.

Dés le printemps 1929 les résultats se dégrade :les résultats des entreprises ,la production automobile ,les revenus agricoles ,construction des logements .A wall street la spéculation continue de plus belle ,on emprunte pour acheter des actions .L’acharnement est générale les banque prêtent à tout –vas(les prêts double).Le jeudi 24 octobre ,à midi dow jones (une entreprise d'édition et d'information financière)a perdu 22,6%,les cours boursiers ont chuté de 87%en 3 ans .

La crise a touché l’Europe puisque les Américains réclamaient le remboursement immédiat des prêts consentis pour la reconstruction d’après guerre. La France semble épargnée mais sera le dernier à redémarrer juste avant la seconde guerre mondiale .Le taux du chômage est passée de 3,1 %à24% aux usa 1929 à1932.

La moitié des bureaux restèrent ainsi vides, faute de locataires. Durant cette période de récession économique, l’immeuble coûta plus d’argent qu’il n’en rapporta, et l’Empire State Building ne devint pas rentable avant les années 50. Un « skyboy », ouvrier travaillant sur le chantier de l’Empire State Building, sans protection au-dessus du vide. Au second plan, le Chrysler Building.

Le building, commencé en 1931, fut achevé en 1933 alors que le reste du Rockefeller Center était toujours en construction. Il s'appelait à l'époque le RCA Building, du nom de son principal locataire, la Radio Corporation of America, formée en 1919 par la General Electric. Pour la première fois dans l'histoire de l'architecture, l'immeuble disposait d'ascenseurs regroupés en son centre. La National Broadcasting Company, qui appartenait également à la General Electric, loua plusieurs espaces dans le bâtiment. Le bureau de la famille Rockefeller était quant à lui situé au 56e étage. Le 11 novembre 1969, Sam Melville déposa une bombe dans les bureaux de la Standard Oil en protestation contre l'« impérialisme américain. » Aujourd'hui, la Rockefeller Family & Associates occupe trois étages du gratte-ciel, entre les 54e et 56e étages.

En 1985, l'immeuble fut officiellement classé sur la liste des landmarks au même titre que le reste du Rockefeller Center. Il fut renommé GE Building en 1988, deux ans après l'acquisition de la RCA Corporation par General Electric .

Les New-Yorkais le surnomment The Slab (« la plaque ») ou encore 30 Rock. Ce dernier surnom est aussi le titre d'une sitcom qui passe sur NBC, même si la série est en fait tournée dans les studios Silvercup.

Quelques information sur le bulding

En 2005, lorsque le Skyscraper Museum a interrogé cent personnes dont le métier est lié à l'architecture pour leur demander de sélectionner leurs dix gratte-ciel favoris de New York parmi une liste de 25 noms, le Chrysler Building est celui qui a été cité le plus grand nombre de fois, devant le Seagram Building. Fin 2006, un sondage réalisé par Harris Interactive pour l'Institut Américain des Architectes auprès de 1 804 personnes place le Chrysler Building en neuvième position parmi 247 édifices américains. Le Chrysler Building, et plus particulièrement sa flèche, ont inspiré des architectes, notamment Helmut Jahn, qui a réalisé le One Liberty Place de Philadelphie.

Les ouvriers :

Ce sont principalement les Indiens Mohawks, membres d'une tribu du nord des Etats-Unis et du Canada, intégrée à la confédération des Iroquois(les six nations unies sont les Tsonnontouans, les Onnontagués, les Goyogouins, les Onneiouts , les Agniers , les Tuscaroras), qui sont devenus les travailleurs du ciel en participant à la construction des grands ponts métalliques et des plus hautes tours des villes américaines.

Les Mohawks furent employés pour ces activités tout à fait par hasard. En 1886, une compagnie canadienne construisait un pont routier au dessus du fleuve Saint Laurent prés de la réserve indienne de Kahnawake. Cette compagnie engagea un certain nombre de Mohawks comme journaliers sur le chantier. Les contremaîtres se rendirent compte que les indiens aimaient escalader les structures en acier en n'éprouvant aucun vertige ni aucune peur des hauteurs.

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