L’Architecture utopique au XVIIIème siècle
Résumé : L’Architecture utopique au XVIIIème siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bloublou68 • 10 Février 2021 • Résumé • 895 Mots (4 Pages) • 831 Vues
L’Architecture utopique au XVIIIème siècle
Le 18ème siècle est couramment associé au siècle des lumières : période de grand essor intellectuel. En architecture, il fait référence aux formes inventées par les grecs et les romains de l'antiquité classiques : c'est le règne du classicisme (formes strictes, symétrie, ...) Cependant, quelques architectes désirent s'affranchir de tout cela pour faire divaguer leur imagination dans des projets tous plus gigantesques et bizarres les uns que les autres.
Cette dimension utopique ne va pas sans créer de multiples tensions au sein des avant-gardes artistiques. Ces dernières se trouvent écartelées entre une attitude formaliste, qui consiste à accorder la priorité aux questions purement artistiques de forme, de couleur et de composition, et le désir de contribuer à la marche en avant de la société. Dans le domaine de l'architecture, s'ajoute le problème de l'attitude à observer à l'égard du totalitarisme et, plus généralement, de la tentation autoritaire qui accompagne l'idéal de planification des activités dont le Mouvement moderne porte la marque.
D'un point de vue architectural et urbain, la dimension utopique atteint son paroxysme au cours des années 1950-1970, avec la multiplication des projets de « mégastructures ». Ces derniers se proposent de repenser profondément le mode de vie humain en concevant les villes comme de gigantesques machines régulées à la façon de fourmilières. Ces décennies correspondent aussi à l'émergence des premiers doutes concernant le caractère démiurgique que s'attribuent l'architecture et l'urbanisme modernes.
Exemple d’architecture utopique :
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Gérard Grandval, Les Choux de Créteil, Créteil, France, 1974.
Étienne-Louis Boullée
Étienne-Louis Boullée est un architecte français né à Paris le 12 février 1728 et mort à Paris le 4 février 1799. Avec Claude-Nicolas Ledoux, il fut l'une des principales figures de l'architecture néoclassique en France. Il a imaginé des édifices de rêve combinant la philosophie des Lumières, l'amour de la géométrie (formes géométriques simples) et une échelle gigantesque (accumulation de masses). Il est fils d'un géomètre expert, Louis-Claude Boullée. Il voulait devenir peintre mais son père ne voulait pas, alors il s'orienta vers l'architecture. Après plus de 4 ans d’études en architecture, il perdit son père en 1747 et ouvrit sa propre école d'architecture. Il fut élu à l'Académie royale d'architecture en 1762 et devint architecte de Frédéric II de Prusse, titre largement honorifique. Sous la Révolution française, il fait partie de très peu d’académiciens qui envoyèrent à l'Assemblée nationale un projet d'Académie nationale des Arts. En 1793, il fut nommé suppléant au Jury national des Arts et légua ses dessins et ses manuscrits à la Nation. Actuellement, ils sont à la Bibliothèque nationale de France. Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France lors de sa création en 1795.
Les premières commandes que Boullée reçut à partir de 1752 portaient essentiellement sur le réaménagement de constructions existantes et des travaux de décoration. En 1778, Boullée fut nommé architecte de l'hôtel des Invalides et, en 1780, contrôleur des bâtiments de l'École militaire. À ce titre, il eut à achever les travaux, construisant notamment une grande partie des bâtiments qui bordent l'avant-cour, les deux postes de garde, etc. En 1787, il participa aux travaux de construction du nouveau pont Louis XVI (actuel pont de la Concorde), supervisant la destruction des maisons avoisinantes. Ces principales réalisations sont Château de Chaville, 1764 (détruit), l’hôtels de Montville, rue d'Anjou, 1764 (détruits), l’hôtel de Pernon, 1768 (détruit), l’hôtel de Thun, 1771, chaussée d'Antin (détruit).
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