L'élaboration d'un message nerveux visuel

SVT                                 Thème commun 1 : la représentation visuelle[pic 1]

Chapitre 1 : l’élaboration d’un message nerveux visuel

1. Vision du monde et propriété des photorécepteurs

Comment les propriétés des photorécepteurs de la rétine expliquent-elles que nous voyons en couleurs en plain jour mais pas au crépuscule ?

Document 1 p 32

La rétine comporte des dizaines de millions de photorécepteurs, c'est-à-dire de cellule capable de convertir un stimulus lumineux en message nerveux électrique. On en distingue deux types :

• Les bâtonnets : qui peut fonctionner avec très peu de lumière mais qui ne permettent pas la vision des couleurs, ni de distinguer les détails.
• Les cônes : qui ne fonctionnent qu’avec une luminosité élevée, et permettent une vision précise et en couleur. Il en existe trois types : sensible au bleu, au rouge, au vert.

1. Vision du monde et répartition des photorécepteurs

Comment la répartition des photorécepteurs de la rétine explique-elle que nous voyons uniquement les objets que nous fixons du regard ?

Document 2 p 33

Au niveau de la fovéa/macula (= rétine centrale) la densité des cônes est très élevé, ce qui permet d’élaborer un message nerveux extrêmement précis. Cette zone permet donc une vision précise et en couleurs lorsque l’éclairage est suffisant. Plus on s’éloigne de la fovéa, plus les cônes se raréfient, et moins la vision est précise. La rétine périphérique offre cependant l’avantage de permettre la vision en condition de faible luminosité. Il faut fixer du regard un objet pour le voir nettement, afin que son image se forme sur la fovéa.

1. Anomalie génétique et déficience visuelle

Comment explique que ce daltonien ne voit pas les coquelicots en rouge ?

Document 1 p 40

Rappel seconde : un gène porte l’information génétique nécessaire à la synthèse d’une protéine.

Ce daltonien à une anomalie sur le gène de l’opsine rouge →opsine rouge défectueuse → cône sensible au rouge et non fonctionnel → ne distingue pas de couleur rouge.

Chez l’Homme la vision des couleurs est trichromatique : elle repose sur la présence de 3 types de cônes qui diffèrent par leurs pigments (opsine) qui n’ont pas la même sensibilité aux couleurs. La synthèse de ces pigments est contrôlée par trois gènes. Une déficience sur un de ces gènes peut être responsable d’anomalies de la vision des couleurs, comme le daltonisme.

1. Vision des couleurs et parenté chez les primates

En quoi l’étude des pigments rétiniens (opsines) permet-elle de justifier la place de l’Homme parmi les primates ?

Document 2 p 41

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Séquence de nucléotide = ordre d’enchainement des nucléotides d’un gène

Des études comparées chez l’Homme et d’autres primates révèlent la très grande similitude des gènes codant par les opsines. Cette similitude est moins marqué avec d’autres animaux non primates. Ceci confirme l’appartenance de l’Homme au groupe de primates.

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