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Julie de Lespinasse, « lettres à Guibert » : lettre 15

Étude de cas : Julie de Lespinasse, « lettres à Guibert » : lettre 15. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Octobre 2022  •  Étude de cas  •  953 Mots (4 Pages)  •  356 Vues

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Julie de Lespinasse, « lettres à Guibert » : lettre 15

Démarche :

-Lectures exploratrices du texte :

Parle d’une femme qui écrit des lettres à l’Homme qu’elle aime au prix d’énormes efforts : on a l’impression qu’elle va mourir. Ecrit une deuxième lettre qui suit de très près la première donc vraiment très amoureuse ou alors sur son lit de mort. Monologue puisque lettre mais aucunes réponses apparentes du côté du destinataire bien qu’elle désire connaître son avis (sollicite le lecteur).

-Trouver Topos du texte et le comparer avec le titre pour voir s’il y a corrélation (peut être piste de problématique) : topos de la lettre d’amour. Cohérence avec le titre puisque toutes les lettres semblent adressées à « Guibert ». Topos également de l’échange épistolaire.

-Analyse du paratexte (comprends la forme visuelle du texte) :

Indique qu’il s’agit d’une lettre car date (dimanche) et mention de : « après le facteur ». Au niveau visuel, une lettre beaucoup plus longue que l’autre. On est à la lettre 15, ça doit donc être vers le début de l’œuvre. Montre aussi que première lettre est écrite le dimanche « soir » et que l’autre est écrite le lendemain directement après que le facteur soit passé et qu’elle n’ait pas eu de réponse (logique il a juste eu la nuit pour répondre à sa lettre du dimanche soir). Note sans doute comique. Autre point important : c’est écrit par une femme au 18e siècle.

-tonalité du texte (comique/tragique/dramatique…) :

Pathétique, on a de la peine pour elle car elle semble sur son lit de mort et surtout se prend un gros râteau mais d’un autre côté c’est un peu comique parce que le personnage renvoi une lettre le lendemain très rapidement et semble en faire trop sur son état=> on est au début du roman, elle exagère peut-être sur le fait qu’elle va mourir vu qu’elle va continuer à écrire plein de lettre...omniprésence du champ lexical de la souffrance voir de la mort.

-Regarder le jeu effectué avec le lecteur : « je l’attribue à », ce verbe pousse le lecteur à attribuer ce mal être à autre chose : soit sa déception amoureuse soit à son génie. De même, dès le début on peut penser qu’elle s’adresse au lecteur pour lui faire part de sa « pensée qui me fait mal » : « mon ami » n’est pas nominatif. Elle évoque également la déception qu’elle ressent parce qu’elle sait qu’elle n’aura pas de réponse (du lecteur). A la fin elle dit qu’elle désire des nouvelles ; peut-être allusion aux retours sur son œuvre par les lecteurs. ATTENTION : j’ai regardé sur internet et il s’agit d’une vraie correspondance donc ce n’est peut-être pas la volonté de Julie de Lespinasse de s’adresser à un autre lecteur mais n’ayant pas le contexte, le lecteur a le droit d’interpréter à sa manière cette œuvre littéraire🡺le lecteur peut donner du sens à l’œuvre, c’est ce qui en fait sa richesse

-En quoi ce texte littéraire se démarque des autres, quelle est sa spécificité ?

Déjà c’est écrit par une femme au 18e siècle, ensuite il y a deux lettres en une (titre : lettre 15 mais en comporte 2). Lettre nécessaire comme l’indique la première phrase, c’est un besoin. Le point clé, je pense, c’est la corrélation entre la mort et l’amour= le mal être exprimé par celle qui écrit la lettre est sans doute plus lié à la « maladie d’amour » plutôt qu’à une ciguë... C’est surement aussi une lettre qui s’adresse à la fois au lecteur et à Guibert donc plusieurs interprétations possibles.

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