Lettres Persanes, « Lettre 101 » 1721
Commentaires Composés : Lettres Persanes, « Lettre 101 » 1721. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar janotlapin • 1 Février 2014 • 548 Mots (3 Pages) • 1 896 Vues
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Commentaire Littéraire : MONTESQUIEU, Lettres Persanes, « Lettre 101 » 1721
Dissertation: Commentaire Littéraire : MONTESQUIEU, Lettres Persanes, « Lettre 101 » 1721
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Soumis par: NikkiBarbie 09 mai 2013
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Montesquieu (1689-1755) était un penseur politique, philosophe et écrivain français du début du siècle des Lumières. Le mouvement des Lumières détient son nom de la volonté des philosophes européens du XVIIIe siècle, de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir. Montesquieu voyagea beaucoup, et est l'auteur de nombreux mémoires, romans et essais parmi lesquels : la Damnation éternelle des païens (1711), Lettres persanes (1721), et L’Esprit des lois (1748).
Les Lettres persanes est un roman épistolaire (utilisant notamment les registres polémique, comique et ironique) qui fait la satire amusée de la société française, vue par des Persans exotiques. Ceux-ci se rendent à Paris et y découvrent les Parisiens, leurs modes, les lois et les opinions politiques françaises. Cet extrait est la « lettre 101 » : Rica, un Persan voyageant en France, explique à son ami Rhédi que la mode passe même avant la politique dans ce pays. Cet étonnement est un moyen pour Montesquieu de souligner des aspects critiquables de la société qui sont jugés excessifs. Nous allons donc voir comment l'auteur utilise une manière indirecte afin de critiquer la société française. Dans un premier temps, nous évoquerons la critique des comportements des Français ; dans un second, la critique politique de cette lettre.
La critique des comportements des Français commence par une hyperbole péjorative, « l'inconstance prodigieuse » sur leurs modes selon Rica, qui apprend l'étonnement du regard étranger. Il évoque leur mépris pour tout ce qui est étranger, principalement des futilités : « ce qui est étranger leur paraît toujours ridicule ». L'antithèse entre les expressions « bagatelles » et « choses importantes » et le parallélisme entre celles de « plus sages » et « mieux vêtus » traduisent l'incongruité des Français. L'inconstance de la mode française s'étend jusqu'aux coiffures et aux lois : « ils veulent bien s'assujettir aux lois d'une nation rivale, pourvu que les perruqui
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ers français décident en législateurs sur la forme des perruques étrangères ». L'antithèse « avec ces nobles avantages » montre une lettre comique. Montesquieu, à travers le personnage du Persan, dénonce alors la superficialité et le dédain des Parisiens ; ils se jugent et s’identifient exclusivement
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