Habitat au XIXè siècle
Fiche : Habitat au XIXè siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pierre Minier • 2 Décembre 2015 • Fiche • 634 Mots (3 Pages) • 3 418 Vues
L’Habitat au XIXe siècle.
Introduction :
Au XIXe siècle, on trouve de nouveaux besoins pour les populations à habitat fixe (sédentaire).
On recherche un abri durable pour se protéger des intempéries et des animaux. De plus, le nombre de logement en ville augmente à cause de l’exode rural et on cherche moins d’insalubrité et plus de confort.
I) L’habitat rural (campagne):
On peut noter quelques évolutions lentes mais progressives au niveau de l’habitat rural. Par exemple, le remplacement dans les toitures de bottes de végétaux par des tuiles. Cependant comme dans toutes les évolutions, ce seront d’abord les paysans les plus riches qui bénéficieront de ces avancées avant le reste de la population moins aisée. Mises à part quelques petites transformations comme celle de la toiture, le XIXe siècle ne marquera pas l’architecture du monde rural.
D’autant plus que ces régions sont délaissées : c’est l’exode rural. En effet, les paysans quittent leurs fermes pour la ville, dans l’espoir d’une vie meilleure. Cependant, pour la plupart, ils ne n’obtiendront pas ces nouvelles conditions de vie tant désirées. Ils deviendront des ouvriers surexploités. Mais quoi qu’il en soit, cet afflux massif va obliger le monde urbain à se développer pour accueillir cette nouvelle population.
II) L’habitat urbain (ville):
- Les ouvriers :
L’habitat ouvrier a une origine rurale: une maison constituée de deux pièces contiguës (une salle à caractère collectif donnant toujours sur la rue) et d’un grenier dont l’accès se fait initialement par l’extérieur.
La maison ouvrière simple constitue le module de base qui peut être répété et additionné.
La maison du contremaître est le double de la maison ouvrière (4 pièces au rez-de-chaussée), celle de l'ouvrier-propriétaire est le double de celle du contremaître par superposition.
C’est le statut social de l’habitant qui détermine la taille de la maison et non la structure familiale ou le nombre d’habitants.
- La Bourgeoisie.
La bourgeoisie constitue au XIXe siècle une classe dominante, participant pleinement au dynamisme économique et industriel. Qu’ils soient banquiers, négociants ou entrepreneurs, les bourgeois du XIXe siècle adoptent un mode de vie essentiellement urbain et développent un modèle architectural adapté. L’immeuble et la maison s’insèrent d’abord dans le centre-ville et s’implantent par la suite dans les faubourgs le long des nouveaux grands axes de communications.
La façade :
C’est la façade qui donne son caractère bourgeois à une maison. La symétrie est le signe apparent de la bourgeoisie. La porte d'entrée monumentale est surmontée d’un balcon en fer forgé ou en fonte moulée qui accentue cette symétrie. La brique est un matériau de plus en plus utilisé, ajoutant un décor polychrome aux façades. La pierre reste le matériau employé pour les ornementations raffinées: encadrement des portes et fenêtres, corniches... Le toit, souvent en pavillon, individualise la maison bourgeoise des autres maisons mitoyennes.
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