Construire en France, contruire en fer, construire en bétonuire
Commentaire de texte : Construire en France, contruire en fer, construire en bétonuire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ocyane Hamon • 7 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 1 068 Mots (5 Pages) • 598 Vues
COMPTE RENDU DU LIVRE CONSTRUIRE EN FRANCE CONSTRUIRE EN FER CONSTRUIRE EN BETON
Siegfried GIEDION, ingénieur, historien et critique de l’architecture, professeur à Harvard et au Massachusetts institute of technology, publie en 1928 son premier livre sur l’architecture moderne : Construire en France, construire en fer, construire en béton. A travers croquis, photographies, histoire et analyses il parcourt le XIXème et XXème siècle afin d’expliquer les grandes évolutions constructives de cette période qui sont à l’origine de l’architecture moderne.
S. GIEDION commence son ouvrage par une introduction interrogeant et précisant de nombreux domaines de la construction. Il redéfinie le rôle de l’historien qui doit connaître et comprendre le passé pour permettre un meilleur futur. Il pose ainsi un nouvel objectif à l’histoire. Le XIXème siècle est celui des grandes avancées avec le début de l’ère industrielle qui entrainera un mode de vie totalement nouveau. C’est aussi le siècle qui pose les bases de l’architecture d’aujourd’hui. Pour cette raison, chaque constructeur se doit de bien le comprendre afin d’améliorer les procédés mis en place. L’industrie rend la frontière entre les secteurs beaucoup plus mince, architecture et construction se trouvent confrontés et vont même jusqu’à s’affronter. L’architecte perd peu à peu son monopole dans l’art de bâtir au profit de l’ingénieur qui gagne en légitimité. L’architecture, lié à la pierre, la masse, accepte difficilement la légèreté du fer. Dès 1816, RONDELET soumet l’idée d’un cursus alliant architecture et ingénierie, principe impensable pour l’école des Beaux-arts et son académisme. Aussi, au XIXème siècle s’oppose l’école polytechnique, qui est pour le progrès et les Beaux-arts, encrés dans une tradition et la monumentalité, ne laissant aucune place à l’innovation.
Par ces conclusions, S. GIEDION pose des questions essentielles : quel rapport doivent entretenir l’architecte et l’ingénieur ? Ne devraient-ils pas être une seule et même entité ?
Après avoir posé les bases de sa réflexion, l’auteur introduit le fer en l’opposant aux matériaux de construction traditionnels. La pierre ne résiste qu’en pression, impliquant des édifices massifs contrairement au fer, matériau nouveau en construction, qui résiste tout aussi bien en pression qu’en tension. Il laisse imaginer de nouveaux bâtiments, plus transparents, légers, performants…
En premier lieu, le fer entre dans la construction pour lutter contre le feu. Il remplace le bois dans les charpentes. On se rend vite compte de son potentiel ; il permet de franchir de grandes distances avec peu de matière et sa production peut être industrielle. Il est étudié en laboratoire afin de connaitre ses propriétés chimiques et physiques pour utiliser au maximum ses performances. Ainsi, naissent les premiers profilés. Le premier architecte constructeur à introduire le fer est LABROUSTE avec la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris. Bien que camouflée, l’ossature en fer de cet édifice illustre les connaissances de l’époque.
Ensuite, les propriétés du fer l’amènent à être utilisé dans des bâtiments nécessitant de grands espaces vides comme les halls de marché, les gares, les grands magasins… Les différentes expositions universelles sont aussi à l’origine de grandes innovations, les nations voulant montrer leur supériorité. L’apogée de la construction en fer vient avec G. EIFFEL qui résume les nombreuses avancées techniques, et qui, avec la tour Eiffel place l’ossature fer comme architecture.
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