« Vouloir nous brûle, Pouvoir nous détruit » La Peau de chagrin, Honoré de Balzac

Séquence 2 : « Vouloir nous brûle, Pouvoir nous détruit » La Peau de chagrin, Honoré de Balzac.

Séance 11 : dissertation.

Œuvre : La Peau de chagrin, Honoré de Balzac (1831)

Parcours associé : les romans de l’énergie : création et destruction

Au début de la troisième partie, Raphaël s’adresse à Jonathas en s’exprimant ainsi : « Toutes les jouissances de la vie se jouent autour de mon lit de mort et dansent comme de belles femmes devant moi ; si je les appelle, je meurs. Toujours la mort ! » (L. 354-356, p. 306). En quoi cette exclamation illustre-t-elle votre lecture du roman ?

Cette affirmation illustre bien ma lecture du roman car depuis presque le début du roman chaque chose que Raphaël fait l’amène a la mort, la conclusion d’un pacte avec la peu de chagrin, l’utilisation que Raphaël en fait tout au long du roman : devenir riche, souhaiter qu’un ami devienne directeur, le désir qu’il éprouve envers pauline j’jusqu’à la fin du roman, le duel qu’il souhaite remporter pendant sa cure le fait qu’il souhaite plus que tout se débarrasser de la peau de chagrin. Toutes les jouissances de la vie qui lui font manifester du désir même involontaire ont causé petit a petit sa mort, même si Raphaël a tout fait pour l’éviter : porter des lunettes déformantes, se cloitrer chez lui ne voir plus personne et n’éprouver plus aucun désir tout cela a fait au mieux retarder d’un peu l’échéance de sa mort. Finalement ce sera pauline son dernier désir qui en essayant de se donner la mort se rends encore plus désirable aux yeux de Raphaël qui dans un dernier désir souhaite la posséder et qui finalement meurs en ayant simplement pu mordre son sein.

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