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Le Tricheur à L'as De Carreau

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Par   •  20 Novembre 2012  •  616 Mots (3 Pages)  •  1 616 Vues

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Le Tricheur à l’as de Carreau

L’Auteur

Georges Dumesnil de La Tour, généralement appelé Georges de La Tour, est un peintre français de l'école lorraine, né le 14 mars 1593 à Vic-sur-Seille, et mort le 30 janvier 1652 à Lunéville. Artiste au confluent des cultures nordique, italienne et française, contemporain de Jacques Callot et des frères Le Nain, La Tour est un observateur pénétrant de la réalité quotidienne. Son goût prononcé pour les jeux d'ombre et de lumière fait de lui l'un des continuateurs les plus originaux du Caravage.

L’Oeuvre

« Le Tricheur à l’as de Carreau » a était réalisé en 1635, la technique de peinture qui a était utilisé est la peinture à l’huile sur une toile d’une dimension de 106 cm × 146 cm. Cette œuvre traite d'un thème à l'époque fréquemment représenté en peinture, notamment par « Le Caravage ». On peux donc déduire que la tricherie à cette époque était monnaie courante.

Première Partie ; Analyse de l’œuvre

Le Point de vue :

Les personnages sont vus de face et l’espace est assez limité. L’arrière plan est sombre pour ne pas distraire l’attention du spectateur qui doit se concentrer sur la scène. Les 3 complices sont situés sur les 4 points naturels d’intérêt du tableau. Leur proie est très isolée. On distingue 2 camps : Celui des 3 comparses en train de comploter et celui du jeune homme qui va être escroqué. Les 3 personnages de gauche sont en contact, presque à se toucher, par contre il existe un réel espace entre la victime et la courtisane.

Les Regards :

Les Regards s’entrecroisent, le jeune homme regarde le jeu et la carte qui va être jouée. La courtisane regarde la servante semblant lui demander de servir le vin copieusement, celle-ci observe le jeune homme du coin de l’œil au cas ou il se douterait de quelque chose, le tricheur pour détourner l’attention de son geste indélicat regarde le spectateur et semble le prendre à témoin. Il y a presque contact entre le doigt de la courtisane et le bras droit du tricheur, ce geste évoque leur complicité. Un bracelet de perle se trouve au poignet de la jeune femme. Détail assez cocasse, une frange de l’habit du tricheur désigne son geste malhonnête. Ce n’est pas du tout un hasard. Bracelet, collier, boucles d’oreilles, parure des cheveux, la courtisane est couverte de perles. La perle est symbole de luxure, elle est ronde donc évoque la rondeur féminine et blanche comme les parties corporelles les plus intimes. L’habit du jeune homme est richement décoré.

Lumière :

Fidèle au Caravage Georges de la Tour éclaire la scène et ses personnages d’un violent faisceau lumineux qui provient du dos du tricheur sur la gauche de l’œuvre. Ceci a deux effets, cela dramatise le sujet et renforce la présence des protagonistes.

Couleurs :

Georges de La Tour met en place une harmonie entre couleurs chaudes et un contraste entre complémentaires.

Deuxième Partie ; Traduction de l’œuvre

Ce tableau

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