La flexisécurité sur le marché français

Dossier réalisé par :

• Lucas Grandclément
• Chaimae Hemza
• Elise Boyer

Breukelen 1

La flexisécurité sur le marché français

Table des matières

I        La Flexisécurité        1

1.        Qu’est-ce que la flexisécurité ?        1

2.        Le marché français avant…        3

3.        Pourquoi La flexicurité du travail a été mise en place en France ?        4

II.        Quelles sont les retombées économiques de la flexisécurité ?        6

III.        Les avantages et les risques de la flexisécurité        8

1.        Les avantages de la flexicurité        8

2.        Les inconvénients de la flexisécurité        8

Depuis une quarantaine d’année la question de flexisécurité est au cœur des débats politiques lors de grandes crises d’emplois. Dans ce dossier nous allons expliquer objectivement ce qu’est la flexisécurité.

On peut se demander en quoi la flexisécurité peut être une solution au problème mondial du chômage ?

Nous nous intéresserons tout d’abord à qu’est vraiment la flexisécurité avec une analyse sur le marché français, puis quelles en sont les retombées économiques et enfin de comparer quelles sont les avantages et les inconvénients de la flexisécurité.

1. La Flexisécurité

1. Qu’est-ce que la flexisécurité ?

La notion de flexisécurité est entrée dans les débats pour la première fois aux Pays-Bas au cours des années 1990. Le mot flexisécurité est composé des mots flexibilité et sécurité. En effet, c’est le ministre du travail danois qui en 1995 déposa son mémorandum avec comme titre : « Flexibiliteit en Zekerheid »

La Flexisécurité est un système qui a pour but de rendre plus souple et plus fluide le fonctionnement du marché du travail pour essayer de faire baisser le chômage avec par exemple donner aux entreprises plus de souplesse sur les licenciements pour faciliter l’embauche. De nombreuses Pme qui ont des hausses d’activités en période estivale souhaite une hausse de la Flexi sécurité, les raisons sont simples. Prenons l’exemple d’un magasin de jouets avec un faible budget, le commerçant aura besoin de main-d’œuvre aux périodes de fin d’année mais il hésitera longuement avant d’embaucher quelqu’un car la procédure de licenciement sera longue et couteuse. Du point de vue du travailleur il a beaucoup à gagner. Tout d’abord il aura un CDD pour quelques mois qui pourra peut-être déboucher sur un CDI. Et si ce n’est pas le cas cette personne aura de fortes indemnités si elle se retrouve au chômage, elle disposera d’un accompagnement efficace dans sa recherche pour son nouvel emploi, meilleur qu’actuellement puisqu’il y aura moins de chômeurs et donc les organisations de chômage comme Pôle emploi produiront un travail qualitatif plutôt que quantitatif. De plus en attendant leurs futurs emplois les chômeurs se verront proposer des formations continues. [pic 1]

À l’aide de ce tableau, nous comprenons clairement ce qu’est la flexisécurité.

Dans ce système qu’est la flexisécurité il existe deux styles. Le style a la scandinave où les syndicats et partenaires sociaux sont au cœur des négociations lors des plans de licenciements, dans des pays où les travailleurs ont des taux de syndicalisations très importants (par exemple la Finlande avec 72% de taux de syndicalisation).  

Le style Anglo-saxon où le taux de syndicalisations est beaucoup plus important qu’en France (25% contre 8 % en France) pour eux c’est le marché qui autorégule la balance entre embauche et licenciement.

En France il y a eu une tentative du gouvernement pour mettre en place une flexisécurité plus importante à la vue des résultats de nos voisins européens mais pendant la réforme du code du travail le gouvernement ne savait pas s’il fallait opter pour un système dit à la scandinave ou un système anglo-saxon. Toujours est-il qu’il y a encore des défaillances dans le système français avec notamment des exemples repris en masse par les médias et politiciens. Ils démontraient qu’en Allemagne les travailleurs négociaient avec la direction pour permettre à l’entreprise de ne pas faire faillite et donc garder leurs emplois, les travailleurs acceptaient de travailler moins et de gagner moins ou même de passer par une période de chômage partiel. Alors qu’en France dès qu’une entreprise annonçait une baisse de production les travailleurs demandait à l’entreprise de mettre en place des plans de licenciement ou plan sociaux et tous les travailleurs se retrouvaient au chômage. Ça a été le cas de l’entreprise Constellium.

1. Le marché économique français avant la flexisécurité

La flexisécurité est un modèle économique proposé par Emmanuel Macron pour changer le marché de l’économie française. Nous allons donc voire comment était le marché français avant l’arrivée du modèle de la flexisécurité.

Pour comprendre l’état du marché économique français avant la flexisécurité, revenons à l’époque de la crise mondiale de 2008 à 2012 ; appelée la Grande Récession ; arrivée après la crise des subprimes (2006-2007) qui a engendré la faillite de grandes banques mondiales et est également à l’origine des dettes publiques. Cette période a eu un énorme impact négatif dans le mode et également en France. Pour résumer, durant cette Grande Récession, on note une nette hausse des prix du pétrole et des produits agricoles ainsi que ceux de tous les actifs.  À cela est ajouté le fait que les banques ont perdu beaucoup d’argent et ont été dans une crise systémique ; dû à la baisse des prix des maisons et des actions.
Ainsi quand on fait le bilan en 2012 des conséquences de cette crise, on peut voir qu’il y a eu une baisse notable de la production industrielle ainsi le commerce international a connu une chute spectaculaire de près de 10% entre fin 2008 et début 2009. Cette baise dans l’industrie, mais également celles dans le secteur de l’immobilier, de la finance et de l’automobile ont engendré une forte hausse du chômage en France comme l’a communiqué l’INSEE le chômage a augmenté de près de 8,2% en 2008. Et cette augmentation du chômage croissante durant toute la période de récession comme le montre le taux de chômage retenues par le bureau international du travail (BIT) chaque année : 2009-9,6%, 2010-9,7%, 2011-9,7%, 2012-10,2%.  (cf. graphique).Ainsi depuis la crise de 2008, la richesse de la France n’a fait que décroitre on note une baisse du PIB par habitant de près de 2,9% en 2009 et lorsque la grande Récession est terminée en 2012 le PIB en France a connu une croissance de seulement 0,2% malgré le rebond en 2011 de 1,7%. Le pouvoir d’achat des français est donc très faible.  Il a baissé de plus de 2% en 2012 selon l’INSEE.(cf. graphique)[pic 2][pic 3]

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