Dossier Histoire des Arts: Le Boléro de Maurice Ravel

Dossier Histoire des Arts

Education musicale

Melle Karine GENDREAU Année scolaire 2011 - 2012

SUJET 2 : Le Boléro de Maurice Ravel – 1928

Biographie : Maurice Ravel

De son nom de baptême Joseph Maurice Ravel, est un compositeur français né à Ciboure le

7 mars 1875 et mort à Paris le 28 décembre 1937.

Avec son aîné Claude Debussy (compositeur français), Ravel fut la figure la plus influente de la

musique française de son époque et le principal représentant du courant dit impressionniste

au début du XXe

siècle. Son œuvre, modeste en nombre d'opus (quatre-vingt-six œuvres

originales, vingt-cinq œuvres orchestrées ou transcrites), est le fruit d'un héritage complexe

s'étendant de Couperin et Rameau jusqu'aux couleurs et rythmes du jazz et d'influences

multiples dont celle, récurrente, de l'Espagne.

Reconnu comme un maître de l’orchestration et un perfectionniste.

Presentation de l’œuvre

Né en 1875, Maurice RAVEL subit les influences basques de sa mère et la précision

suisse de son père. Pianiste, et harmoniste passionné par la recherche de nouveaux timbres.

Il affirme son génie dans des orchestrations originales et novatrices. Il meurt en 1937.

Le Boléro reflète son attachement à l’Espagne et son goût pour la danse et le ballet. Les

compositeurs du début du XXème siècle vont écrire des œuvres hispaniques (très en vogue).

Le Boléro est joué et dansé pour la première fois à l’opéra Garnier de Paris le 22

Novembre 1928. C’est une œuvre orchestrale.

Le Boléro est un immense crescendo orchestral, composé sur un ostinato. Deux thèmes

lancinants sont répétés neuf fois jusqu’à la modulation annonçant la coda.

Ravel dira modestement du Boléro qu’un débutant aurait pu l’harmoniser jusqu’à cette

modulation.

Cette œuvre est gigantesque : d’une durée de près d’un quart d’heure et elle est

aujourd’hui la musique la plus jouée, la plus connue du répertoire classique.

1) analYse de l’œuvre

 l’ostinato :

Dès le début, nous entendons l’ostinato rythmique de caractère espagnol dans une

nuance pianissimo joué à la caisse claire tout au long de l’œuvre.

Ces triolets sont un rappel aux castagnettes espagnoles qui accompagnent la danse du

Boléro. Cette œuvre ayant pour dynamique d’être jouée de plus en plus fort –

crescendo- il est inconcevable de penser aux castagnettes. Maurice Ravel a la bonne

idée de remplacer les castagnettes par un petit tambour : La caisse claire.

Ces deux mesures rythmiques vont être répétées 169 fois.

La caisse claire sera avec timbre : Corde tendue contre la peau de la caisse claire ce qui

fait « grésiller » la peau.

Pour lier la répétition et la variété, Maurice Ravel choisit de faire passer cette cellule

rythmique de deux mesures d’un pupitre à l’autre (d’un instrument à l’autre) : Flûte

traversière, basson, cor, trompette…

Cet ostinato rythmique sera accompagné par la contrebasse, par les cordes en pizzicato

sur des DO – SOL – DO – SOL – DO …

 Le gisgantesque crescendo :

Ravel joue sur les timbres et sur l’ajout des instruments pour passer d’une nuance à

l’autre et pour créer son crescendo.

L’œuvre débute pianissimo (pp) et se termine fortissimo (ff).

(Cf : la forme musicale)

 Presence de deux thèmes – de deux mélodies :

Maurice Ravel ne peut pas proposer 18 fois la même mélodie, alors lui vient une idée :

il crée deux thèmes et sa forme musicale sera : AA BB AA BB AA BB … (Cf : la forme

musicale).

Le thème A :

Le thème A, très chantant, est présenté neuf fois, toujours avec des instruments aigus

voire suraigus.( cf

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