THEATRE LES FEMME SAVANTES
Commentaire d'arrêt : THEATRE LES FEMME SAVANTES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilouu98 • 12 Février 2023 • Commentaire d'arrêt • 725 Mots (3 Pages) • 376 Vues
Scène 1 : Une Chambre en Inde.
Le mercredi 15 mars, je me suis rendue pour la première fois au Théâtre du Soleil. La compagnie du Théâtre du Soleil est une compagnie de théâtre fondée sous forme de Société coopérative et participative en 1964, qui élit domicile dans l'ancienne Cartoucherie du bois de Vincennes.
té. Je découvre ainsi un Théâtre du Soleil tout illuminé, une vaste nef accueillante et des murs qui offrent à lire quelques sages maximes de Gandhi : embarquement immédiat garanti !
Une Chambre en Inde est une création collective du Théâtre du Soleil dirigée par Ariane Mnouchkine. Le spectacle se déploie dans cette chambre où séjourne Cornélia, qui assume la direction d’une troupe de théâtre depuis que son directeur, Constantin Lear, terrassé par l’horreur des attentats de Paris a déserté. Un petit téléphone sur une table, ne cesse de faire sortir de son lit Cornelia, qui envahie par le doute et l'angoisse multiplie visions, rêves et cauchemars dès lors qu’elle parvient à s'endormir. Prennent vie devant nous, les attentats, la nappe phréatique, le tarissement de l’eau potable, le terrassement des Syriens, l’endoctrinement des jeunes par Daech, l’élection de Trump, les droits des femmes en Arabie Saoudite, les mariages forcés, l'accès à l'école des jeunes filles, le viol... On est aussi ébloui par les interventions du Theru Koothu , forme populaire et traditionnelle de théâtre chanté et dansé en pays tamoul. De Gandhi à Tchekhov, mais aussi comme il se doit, de Shakespeare, le « maître »,c'est enfin Charlie Chaplin qu'on reconnaît sous les traits d'un émir de Daech, qui conclue avec un discours à l'humanité du « Dictateur ».
La scène m'a paru large et profonde, avec de multiples entrées et dimensions, on retrouve cette symbolique « Chambres en Inde » subtilement reconstituée avec grand lit de bois, coffres ornés, lumières tamisées, toilettes en fond et fenêtres ouvertes sur des rues qu'on imagine bondées. Cornélia dans sa chemise de nuit blanche, son teint pâle et ses cheveux ébouriffés est en contraste avec les costumes chatoyants du Theru Koothu et le maquillage très accentué des talibans/djihadistes. Situé sur le bord de la scène, se trouve un petit espace musical, le musicien accompagne les comédiens au moyen d’une quarantaine d’instruments. L’espace sonore est aussi habité par une série de bruitages enregistrés à Pondichéry, nous rendant sensible à la chaleur et l’exotisme de l’Inde .
Au début j'ai cherché l'intrigue, j'ai eu un petit moment de flottement et puis j'ai compris qu'il n'y en avait pas. J'ai compris que c'était à moi, spectatrice, de trouver mon intrigue, de trouver mon angle d' interprétation. J'ai aussi quelques peu étais déçu par l'aspect un peu superficiel voir « kitch » de certaines scènes, d'on l'interminable quatrième Theru Koothu. Et puis un moment je me suis perdue, la représentation de l'incompréhensible, par l'incompréhensible, m'étais incompréhensible. Je ne comprenais plus rien, tout se mélangés, cette envie de tout dire, de parler de tout, de résumer le monde en 4 heures, d'en faire une urgence sans peut être aller au cœur même du sujet … J'en étais perplexe, cette façon de dire les choses, de manière frontale, avec brutalité, tout en dédramatisant le drame.
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