Le portrait de la grosse Lizbeth
TD : Le portrait de la grosse Lizbeth. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JPdelamirandole • 24 Janvier 2016 • TD • 766 Mots (4 Pages) • 1 634 Vues
Pars vite et reviens tard
Fred Vargas
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Théo DEDIEU 2nde4
Extrait qui comporte une description significative d’un lieu :
La maison de Mané :
« L’homme pénétra à la nuit tombée dans la courte allée qui conduisait à la maison délabrée. Il connaissait par cœur les reliefs des pavés déchaussés et le poli de la vieille porte en bois contre laquelle il cogna cinq fois […] le guida à la lampe électrique jusqu’au salon-cuisine. Il n’y avait pas d’électricité dans la petite entrée. »
(Chapitre XIV, lignes 1 à 8)
Extrait qui comporte un portrait significatif :
Le portrait de la grosse Lizbeth :
« Grande, grosse et noire, Lizbeth se voyait de loin. Aucun espoir donc de la dissimuler aux yeux du monde. D’autant que Lizbeth n’était pas d’un tempérament discret, qu’elle parlait fort et distribuait généreusement son avis sur tout. Le plus grave étant que le sourire de Lizbeth, heureusement pas si fréquent, déclenchait une envie irrésistible de se jeter dans ses bras, de se plaquer contre sa grosse poitrine et d’emménager là pour la vie. Elle avait trente-deux ans et, un jour, il la perdrait. Pour l’instant Lizbeth haranguait le Crieur. »
(Chapitre III, lignes 49 à 56)
Extrait qui comporte un ou plusieurs registre(s) particulier(s) : Comique :
Dommage pour Joss :
« - Bon, dit Joss. Parce que ça se gâte salement par l’ouest.
- Decambrais ?
- Quoi, Decambrais ?
- Tu ne peux pas le saquer ?
- Nuance, Damas. C’est Decambrais qui ne m’encadre pas.
- C’est dommage, dit Damas en débarrassant les tasses. Parce qu’il paraît qu’une de ses chambres s’est libérée. Ça aurait été bien pour toi. A deux pas de ton travail, au chaud, blanchi et nourri tous les soirs.
- Merde, dis Joss.
- Comme tu le dis. Mais tu ne peux pas la prendre, la piaule. Comme tu ne peux pas le saquer.
- Non, dit Joss. Je ne peux pas la prendre.
- C’est bête.
- Très bête. »
(Chapitre III, lignes 256 à 269)
Extrait qui crée une attente chez le lecteur :
A la recherche d’un homme… :
« Que sait-on de lui ? C’est peut-être une femme, on ne peut pas écarter cette possibilité. Je penche pour un homme. Cette parade littéraire, cet étalage évoquent un orgueil masculin, une envie de paraître, le besoin d’une démonstration de force. Si la strangulation est confirmée, on tablera presque sans erreur sur un homme. Un homme très cultivé, voire extrêmement cultivé, un homme de lettres »
(Chapitre XVII, lignes 220 à 225)
Extrait qui permet d’évoquer les caractéristiques du style :
Les types à Paris :
« Les types, à Paris, marchent beaucoup plus vite qu’au Guilvinec, Joss l’avait constaté depuis longtemps. Chaque matin, les piétons s’écoulaient par l’avenue du Maine à la vitesse de trois nœuds. Ce lundi, Joss filait presque ses trois nœuds et demi, s’efforçant de rattraper un retard de vingt minutes. En raison du marc de café qui s’était déversé en totalité sur le sol de la cuisine. »
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