“Le Cercle des poètes disparus” de Nancy Kleinbaum inspiré du film le Cercle des poètes disparus de Peter Weir
Analyse sectorielle : “Le Cercle des poètes disparus” de Nancy Kleinbaum inspiré du film le Cercle des poètes disparus de Peter Weir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar duyd • 24 Avril 2022 • Analyse sectorielle • 625 Mots (3 Pages) • 588 Vues
J’ai choisi “Le Cercle des poètes disparus” de Nancy Kleinbaum inspiré du film le Cercle des poètes disparus de Peter Weir sorti en 1989. Le roman se passe en 1959 dans une institution nommée Welton qui vise l’excellence dans un cadre très stricte et élitiste.
Les personnages principaux sont :
- M. Nolan, le directeur de l’académie de Welton, un homme austère et conformiste qui symbolise le milieu bourgeois.
- M. Keating, le nouveau professeur de lettres de l’académie qui, à l’inverse de M. Nolan prône l’anticonformisme, la liberté de ses choix et l’esprit critique. Il transmet à ses élèves des valeurs humanistes comme le “carpe diem” qui signifie vivre intensément l’instant présent.
- Et enfin un groupe d’élèves, adolescents que les parents destinent à des métiers dignes de leur rang social (médecins, avocats ou bien banquiers).
Dans ce livre, il est question essentiellement de la problématique de l’enseignement, en quoi il forge l’individu de demain, son esprit critique, sa liberté de choix, le développement de son humanité et de sa sensibilité.
Chapitre 8 : Ce qui m’a particulièrement touché c’est la manière dont M. Keating lors d’un entrainement de foot donne une leçon de vie à ses élèves et leur permet de faire le lien entre le corps et l’esprit tout en s’affirmant. Je me suis identifié à ces élèves car je suis moi-même un sportif et que je n’avais pas imaginé que la pratique du sport était aussi l’expression d’un élan de vie et que la beauté du geste sportif avait aussi une dimension poétique. Le sport est une expérience du dépassement de soi et de la fraternité.
Chapitre 9 : La mise en scène de la marche dans la cour pour trouver son propre rythme m’a particulièrement interpellé car elle illustre la force du conformisme et la difficulté de défendre ses convictions face aux autres. Moi aussi j’ai déjà été confronté à cette situation.
J'ai beaucoup apprécié le personnage du professeur Keating car il est original et sa pédagogie est joyeuse et parfois comique. Il glorifie le rire humain ce qui fait écho au prologue de Gargantua où Rabelais rappelle que le rire est le propre de l’Homme et qu’il est un élan vital essentiel. Cependant M. Keating sait aussi mettre en garde sur les limites du rire “Sucer la moelle ne signifie pas s’étrangler avec l’os”. Cela signifie qu’il faut profiter de l’instant présent mais aussi faire attention aux conséquences de ses actes.
Je me suis particulièrement identifié à Todd Anderson, un jeune élève, qui au début du roman est très réservé et timide. Grâce à M. Keating et au groupe, il va, petit à petit, changer de personnalité, devenir plus libre dans ses actes et affirmer ses pensées.
J’ai été sensible aux situations parfois comiques et parfois tragiques de l’œuvre (le suicide de Neil à la fin du récit) qui créent des rebondissements dans le récit.
J’évoquerai en dernier lieu le sentiment très fort que j’ai éprouvé pour M. Keating. J’aimerais beaucoup rencontrer un professeur comme lui car même si l’école bien évolué depuis les années 60 je trouve que la pédagogie de beaucoup d’enseignants est toujours un peu conformiste. Il n’y a pas assez de sens donné à l’apprentissage.
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