Cours sur l'Antiquité
Rapports de Stage : Cours sur l'Antiquité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexBrl • 15 Janvier 2014 • 2 325 Mots (10 Pages) • 987 Vues
Une discipline ancienne et complexe qui ne cesse d'évoluer, qui émet toujours un jugement d'une certaine façon. C'est une discipline qui étudie des formes, des styles, pour différencier des artistes les uns des autres. Une discipline qui traite d'iconographie.
Les commandes, qui et pourquoi cette œuvre ? Quelles conditions imposées à l'artiste ?
Déplacements des artistes et des œuvres ?
Le travail dans les ateliers, la signature ? Un travail partagé entre le maître et les autres artistes.
La destination des œuvres ?
C'est le travail des historiens de l'art depuis le 19ème de répondre à ces questions.
L'histoire des collections et des musée est aussi une des préoccupation des historiens de l'art.
Chapitre 1 :L’Antiquité
6eme et 5eme siècle avant JC = premier écrits sur l'art en Grèce. C'est bien plus tard qu'on écrira d'un point de vue historique. On se soucie de faire comprendre l'activité de l'artiste. Dans le monde romain, l’intérêt pour l'art sera dicté par l’émerveillement et le désir de posséder des œuvres quand ils arrivent en Grèce. Le regard de l'amateur et du collectionneur est né. On commence en Grèce à mettre en place une réflexion qui théorise une réalité avec un début, un point de départ, puis un progrès, un avancement, un sommet, et enfin une décadence. Cette construction historique sera à jamais valable. On considère aujourd'hui que ces textes ont encore une valeur. On commence à écrire dans des centres où il y a eu des œuvres, des artistes, un contexte politique favorable → Athènes. Les écrits sur l'art s'y intensifient et deviennent de plus en plus importants. On écrit sur la sculpture en bronze également. L'histoire de l'art grec nous apparaît aussi comme une séquence des découvertes, on met l'accent sur la capacité à réussir les œuvres, sur la technique (de la fonte etc), on met l'accent sur des moments que l'on considère comme exceptionnels. La représentation de la figure humaine devait de plus en plus représenter la réalité naturelle et avoir un mouvement naturel via les bras et les jambes. On accorde aussi une grande importance à la maîtrise de l'espace, comment l'artiste pense t'il la figure par rapport à l'espace donné ? Comment cette figure par son mouvement peut elle se tenir debout dans un espace vide (sans niche etc.) ? Les deux artistes considérés comme les plus extraordinaires sont Lysippe et Apelle. Phidias est également une figure très célébrée, sculpteur qui a réalisé les grands décors du Parthénon à Athènes, 5eme siècle av JC. Plus on évolue dans le temps et plus la réflexion s'élargit, plus les goûts se développent. Le classique, ou classicisant se développe. Jamais de représentation trop forte des sentiments, jamais d'attitude outrée. ( Ex. Laocoon était un prêtre Troyen, étranglé par un serpent, idem pour ses enfants car ses prédictions n'avaient pas plus. Fin du 1er siècle av JC, un groupe romain de sculpteurs exprime un sentiment de pathos très fort en rapport à cette histoire. Ceci n'est pas classique.) On commence aussi à parler d'école d'art, et de catalogue et de chronologie. On repère dans le temps en fonction des jeux olympiques. Mirabilia = les choses les plus merveilleuses, les plus importantes, on y décrit les œuvres majeures. Commencent à émerger des sources plus variées, des écoles dans toute la Grèce. En langue grecque, on continue à écrire et vers le 2eme siècle, Posanias écrit la periégèse de la Grèce, une description de la Grèce. Dans tous ces écrits, les auteurs font des choix, ils parlent de ce qu'ils souhaitent, on a donc perdu trace de beaucoup de monuments sculptures peinture etc... des œuvres dont les sources antiques ne semblent pas avoir parlé.
Pline (?) était né en 23-24 de notre ère dans la Gaule alpine dans la ville de Côme, sous le règne de l'empereur Tibère. Il était d'un milieu social élevé, de l'ordre équestre. Il est préfet dune cohorte, puis sous l'empereur Titus il devient tribun. C'est un militaire, habitué à commander. Il voyage. Quand il rentre en Italie il se plonge dans une retraite studieuse sous le règne de Néron. Il a une grande bibliothèque, il se met à lire les livres qu'il possède, à étudier le contenu de ces livres. Lorsque Vespasien succède à Néron, il quitte sa retraite studieuse et vers les années 70-76 il reprend sa carrière et se voit attribué des taches importantes dans l'administration. Il va en Afrique, Espagne, puis remonte dans la Gaule et actuelle Belgique. Entre 77 et 79, il est chargé de commander la flotte impériale en Mysène. Mais il commence à être âgé, donc reste à Rome la plupart du temps. Il étudie jusqu'au moment où en 79 le Vésuve entre en éruption. Il souhaite se rendre sur place pour voir et comprendre, il meurt sur place, probablement d'une crise cardiaque. Son écrit le plus important = L'histoire naturelle, un ouvrage imposant, une sorte d'encyclopédie. L'ouvrage est dédié à Titus, et sera rendu public à titre posthume. Toutes les données qu'il expose sont organisées selon une méthode précise, c'est une grande première. Dans le livre premier, un index et la liste de ses sources. Livre deux, il considère la physique de l'univers. Du troisième au sixième livres il est question de géographie et de l’ethnologie de toutes les régions qui entourent la Médit. Le septième livre se concentre sur l'anthropologie. Des livres 8 à 11, il étudie la zoologie, d'abord les animaux terrestres, puis marins, enfin ceux de l'air et les insectes. Des livres 12 à 19, agriculture et botanique. Livres 20 à 27, propriétés des plantes. Du 28 au 32, les médicaments obtenus à partir des animaux. Du 33 au 37eme livre, il parle des métaux, terre et pierre, et là il parle d'art car se sont les matériaux utilisés pour l'art. Le livre 33 considère l'or et l'argent, le livre 34 le cuivre fer et plomb, 35 couleurs minérales, 36 pierre et marbre, 37 les gemmes et pierres précieuses. Les livres n'étaient pas illustrés. Il enrichie son texte de réflexions, il émaille son propos de critiques sociales. Il émet d'avantage de jugement d'un point de vue technique et social qu'esthétique. Il parle de nombreux monuments et techniques qui n'existent plus aujourd'hui. C'est
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