Le baiser de la mairie
Cours : Le baiser de la mairie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Juin 2013 • Cours • 1 219 Mots (5 Pages) • 1 065 Vues
Le baiser de l’hôtel de ville est l’œuvre du célèbre photographe français Robert Doisneau. Cette photographie fut prise en 1950 près de l’hôtel de ville de Paris. Elle représente un homme et une femme qui s’embrassent tout en marchant sur un trottoir encombré de passants devant une terrasse de café. Les dimensions de cette photographie sont 25x19 cm et celle-ci a été réalisée sur du papier en tirage argentique d’époque.
Contexte historique, social, artistique… : (reprendre en faisant une biographie orientée de Robert Doisneau : pourquoi choisit-il des sujets du quotidien ? Fais d’abord une biographie puis présente le contexte historique et social de l’œuvre).
Robert Doisneau était français, né à Gentilly dans une famille bourgeoise le 15 avril 1912 et mort le 1er avril 1994. Il a étudié les arts graphiques à l’école Estienne et obtenu son diplôme de graveur et de lithographe en 1929. L’artiste avait 38 ans lorsqu’il prit le cliché du baiser de l’hôtel de ville et était déjà connu pour ses autres œuvres comme « La six chevaux des vacances en 1939 », « Lâcher de tracts en 1940 » ou aussi « Amour et barbelés et « La voiture fondue en 1944 ». La photo « Le baiser de l’hôtel de ville » a été prise cinq ans après la seconde guerre mondiale.
Robert Doisneau produisait et réalisait de nombreux reportages photographiques sur des sujets très divers comme l’actualité parisienne, le Paris populaire ainsi que des sujets sur la province ou l’étranger.
Il s'agit d'une scène posée, réalisée dans le cadre d'un travail de l'auteur pour le magazine Life avec la complicité de deux personnes étudiants en théâtre, Françoise Bornet et son petit ami Jacques Carteaud.
Il y a sept ans, Robert Doisneau a été poursuivi en justice par ce couple qui disait être le couple sur la photo. Les deux personnes affirmaient que la photo avait été publiée sans leur autorisation. Mais ils n’ont pas gagné le procès. En effet, le photographe a avoué que les amoureux il y a cinquante ans n’étaient pas de vrais amoureux mais des comédiens qu’il avait pris pour faire cette photo.
Description de l’œuvre : (A REPRENDRE AVAEC TES PROPRES MOTS SANS COPIER COLLER !!!!)
Décris simplement la scène en essayant de voir quel est le point de vue adopté et quels sont différents plans. Que voit-on exactement ? pouquoi le flou au fond ?
Le point de vue adopté est matérialisé par la présence en amorce, sur le côté gauche du cadre, d'un personnage assis à la terrasse d'un café. Le regard du photographe prend ainsi place à l'intérieur de la scène en adoptant le point de vue d'un consommateur auquel il associe le spectateur.
Le double rôle du photographe (badaud et observateur) qui se glisse aisément dans le double usage de la terrasse de café parisien et l'ambiguïté de sa position sont mis en valeur par le regard de la jeune femme en arrière plan qui semble intriguée par ce qu'elle voit dans son contrechamp : le photographe assis à la terrasse en train de prendre un cliché.
C'est ainsi que cette photographie s'organise sur un double registre : d’abord le registre du reportage où un photographe-journaliste saisit sur le vif le mouvement d'une foule à laquelle il se mêle ; ensuite le registre de la mise en scène où un photographe-artiste, inspiré, dirige deux modèles au milieu d'une foule. Son regard se veut plus qu'un constat, un message.
Le regard de la passante redouble le regard des spectateurs que nous sommes, révélant ainsi un cadre énonciatif de deuxième degré à l'intérieur de l'image.
La terrasse du café est dans le contre champ du couple alors que le photographe est dans le contre cadre de la passante qui observe la mise en scène (et donc le dispositif énonciatif).
Ces deux cadres concurrents insèrent le couple, en plan américain, dans un plan général
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