La Famille

reconnu Thom Je me suis mis à pleurer, sous le coup de l'émotion.

Ils me raconta plus tard que nous étions à Agadir. Nous avions, lui et moi accosté au Maroc et traversé le Sahara à pied, avant d'être secourus par des touaregs.

Grâce à leurs bon soins et à une nourriture variée nous avons rapidement recouvré toute notre énergie. Pour remercier nos hôtes de leur hospitalité, nous avons décidé de les aider à améliorer leur agriculture en mettant à profit nos compétences occidentales. Nous avons donc pris l'habitude d'accompagner les touaregs dans le désert pour leur enseigner des techniques d'irrigation en tirant parti d'une oasis proche de leur campement. Un soir , alors que nous revenions d'y puiser de l'eau, nous avons vu au loin une caravane d'une vingtaine de chameaux approcher. A sa tête marchait un bédoin de haute taille, au teint clair. Il s'approcha. J'entendis Thom balbutier « C'est encore un mirage », Mais l'homme en face de nous tomba à genoux devant nous, en sanglotant, bien réel.

C'est ainsi que Thom, Maxime et moi avons été de nouveau réunis. Nous apprîmes que Maxime avait été seulement étourdi sur le bateau, mais n'était pas tombé à l'eau. Après nous avoir vainement cherché il avait lui aussi débarqué au Maroc et entendu parler des deux marins recueillis .Il était venu nous chercher.

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