L’influence des réseaux sociaux dans les révolutions du Printemps Arabes
Discours : L’influence des réseaux sociaux dans les révolutions du Printemps Arabes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mdz09 • 21 Janvier 2019 • Discours • 553 Mots (3 Pages) • 607 Vues
Qu’est ce qui a poussé ces populations à se mobiliser sur les réseaux sociaux ?
Et comment les gouvernements en place ont réagi ?
En Tunisie , l’utilisation des nouvelles techniques de communication par les révolutionnaires ont permis de contourner la censure et de transmettre des informations sur la toile vues par le monde entier.
Les premières informations polémiques relatives au Printemps arabe sont diffusées grâce aux réseaux sociaux :
Comme les images de l’immolation de Mohammed Bouazizi qui se sont vites propagés. Cet événement a déclenché les premières manifestations en décembre 2010.
Ou la divulgation sur le site WikiLeaks, que 50 % des entreprises tunisiennes étaient contrôlées par le président Ben Ali et sa famille.
Par la suite, de nombreux groupes sur Facebook sont créés pour organiser les manifestations, pour se soutenir et informer sur l’avancement de la révolution.
Les tweets postés apparaissent sous forme de slogans très courts, très directes . Ils touchent les gens et les font réagir.
Twitter et Facebook ont fait en quelques sortes tomber le mur de la peur en Tunisie.
Par contre, certains sites ont été fermés par le gouvernement et quelques blogueurs ont été traqués et contraints de quitter le pays.
Mais nous pouvons globalement dire que le régime de Ben Ali a beaucoup sous-estimé l’impact que pouvaient avoir les réseaux sociaux.
Puis l’étincelle tunisienne enflamme alors l’opposition Egyptienne.
Des manifestations commencent pour dénoncer les actes inhumains des forces de sécurité du pays et en particulier la torture qui est devenue très courante.
Khaled Saïd, un blogueur engagé contre le régime, est interpellé le 6 juin 2010 à la sortie d’un cybercafé, puis battu à mort par deux policiers.
La toile s’agite et fait du décès tragique du jeune homme le symbole de la révolte antigouvernementale.
Un groupe Facebook nommé "Nous sommes tous des Khaled Saïd" est créé.
Il devient en quelques sortes le Mohamed Bouazizi égyptien.
Et les manifestations se multiplient, à Alexandrie comme au Caire. A ce moment-là l’Egypte s’embrase.
Mais le gouvernement égyptien utilise alors une méthode radicale, il coupe les services de télécommunications du pays et l’accès à internet pendant 5 jours pour empêcher les manifestants de communiquer.
(Cette coupure n’a fait que renforcer les contestations de la population.
Et elle aura même eu des conséquences sur l’économie du pays avec une perte estimée à 90 millions de dollars.)
Les autorités ont aussi tenté de discréditer les mouvements d’opposition grâce à la diffusion sur ces mêmes réseaux sociaux de vidéos de soutien au régime.
Dès lors, les autorités et l’opposition se livrèrent une guerre d’information et de contrôle de l’opinion.
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