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La lune est-elle l'avenir de l'Homme ?

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Par   •  8 Janvier 2019  •  TD  •  1 664 Mots (7 Pages)  •  684 Vues

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Le mot « Lune » provient du latin « luna », qui signifie « lumière ». Depuis la nuit des temps, les hommes du monde entier sont fascinés et cherchent à s’en rapprocher. En septembre 1959, le premier objet à atteindre cet astre et produit par les hommes s’y écrase : il s’agit de la sonde Luna 2. Cependant, ce n’est que le 21 juillet 1969 que le premier humain réussit à y poser le pied : le fameux Neil Armstrong lors de la mission Apollo 11. Depuis 1972, personne n’a remis les pieds sur le sol lunaire. Ainsi, malgré notre désir de s’y établir, seuls 12 hommes ont marché sur notre satellite. Mais à la fin des années 1990, une grande découverte est faite par les sondes Clémentine et Lunar Prospector, une découverte qui a changé notre vision de cet astre : il y a eu de l’eau sur notre satellite.

1) Un projet de base lunaire

C’est le 1er mars 2016 que le directeur général de l’ESA, Jan Wörner annonce publiquement son projet d’établir un base permanente sur la Lune.

« J'ai l'intention de construire une base permanente sur la Lune: ce sera une station ouverte pour différents Etats participants, des pays des quatre coins du monde », citation de Jan Wörner.

En effet c’est un projet international qui est permis grâce a des progrès technologiques forts ces dernières années. Une des conséquences serait le remplacement progressif de l’ISS. Tous les pays pourraient y contribuer et y vivre une fois le projet abouti. Actuellement, la Chine développe une mission de retour d’échantillons lunaires, la Russie associée à l’ESA souhaite créer un alunisseur et la capsule de la NASA, Orion, associée à un module européen, devrait prochainement voler autour de la Lune.

Pour bâtir cette base lunaire, un rover se poserait sur la surface de la Lune et libérerait un dôme gonflable. Après cela, d’autres rovers rassembleraient sur cette première habitation de la poussière lunaire. A force de couches posées, la structure serait solide et relativement durable. Au fur et à mesure, plusieurs autres dômes viendraient s’ajouter au principal et ainsi former un véritable village lunaire.

Cependant, des tests sont nécessaires mais ne peuvent être réalisés sur la Lune. Ainsi, des scientifiques cherchent sur Terre des lieux où les sols seraient le plus similaires possible du sol lunaire. C’est pourquoi, dans le massif volcanique de l’Eifel, près de Cologne, des tests sont actuellement réalisés sur les instruments, les actions qui vont être faites sur la Lune (dôme…) et la façon de mener toutes les missions à distance.

Bien sûr, des obstacles technologiques restent à surmonter et le projet ne sera finalisé qu’au minimum dans 20 ans, s’il n’y a pas de retard.

Quand on parle de vivre sur la Lune, le premier problème qui vient à l’esprit est celui de l’eau. La présence supposée d'eau serait due à un impact passé entre la Lune et une comète : boule de glace, elle aurait créé une atmosphère provisoire qui se serait condensée pour givrer le sol. De l'eau serait alors conservée au fond de cratères au pôle sud depuis des millions d'années car le fond de ces cratères n'est jamais exposé au Soleil en raison de l'axe d'inclinaison de la Lune, et au pôle Nord protégée sous une couche de régolithe. Le volume d’eau serait de 1 km³, assez pour rendre son exploitation intéressante pour l’Homme : de l’hydrogène et de l’oxygène en seraient extraits et serviraient pour le carburant et la respiration.

Nous avons pu discuter en vidéo-conférence avec Claudie Haigneré, qui travaille actuellement à l’ESA sur ce projet de base lunaire. Comme elle nous l’a expliqué, il faudrait mettre en place un écosystème clos sur la Lune, afin que les habitants soient indépendants de la Terre. Les matériaux déjà présents sur la Lune pourraient être réutilisés, tels que le régolithe pour les bâtiments, et la glace. Il faudrait en effet faire pousser sur la Lune des aliments et pouvoir les recycler pour subvenir à nos besoins.

Sur la Lune, de nombreux dangers sont à redouter. Tout d’abord, les nuits lunaires durent deux semaines et ne sont pas habituelles dans le quotidien de l’Homme. Par ailleurs, il n’y a quasiment pas d’atmosphère donc les radiations solaires atteignent la surface et le mettraient en danger. Ensuite, beaucoup de météorites s’écrasent sur le satellite et pourraient endommager la base lunaire et tuer les habitants. De plus, les variations de températures nuit/jour sont très importantes et peuvent poser des problèmes pour les matériaux autant que pour les Hommes. Pour résoudre ces problèmes, l’ESA a trouvé la solution idéale : un igloo de poussière de Lune. L’objectif de cette couche est de protéger efficacement l’habitation.

Ce village lunaire aurait bien entendu des conséquences économiques et sociales. Au début, le financement serait relativement faible. On peut commencer par de petites missions d’alunissage et au fur et à mesure, rajouter des dômes au village. On créerait ainsi un petite communauté. Si le projet se déroule comme prévu, il y aura une centaine d’habitants sur la Lune d’ici 2040 et un millier d’ici 2050. Pour survivre,

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