L'éloge paradoxal
Mémoire : L'éloge paradoxal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louisaxaumaxdu77 • 13 Octobre 2020 • Mémoire • 382 Mots (2 Pages) • 579 Vues
L’éloge paradoxal est un genre qui fleurit au seizième siècle en France. On en trouve chez Erasme, l’éloge de la folie, chez Rabelais, l’éloge de la boisson dans le prologue du Tiers Livre, des dettes dans le troisième chapitre du même volume. Ce genre est un genre rhétorique qui tend à démontrer les pouvoirs de la rhétorique ; dans un monde qui n’est pas entièrement justiciable de la connaissance scientifique, un monde où la vérité est rarement évidente, comment s’assurer de quelque chose ? On ne peut pas dire « c’est vrai ou c’est faux » mais « c’est plus ou moins vraisemblable ». Dans un monde sans évidence, sans démonstration ni prévision certaine, dans notre monde humain, la rhétorique a pour rôle, en défendant telle ou telle cause, d’éclairer celui qui doit trancher. Toutefois le danger de la rhétorique est de sombrer dans la sophistique, c’est‐ à‐dire l’habileté de persuader, cultivée pour elle‐même. Platon dans le Gorgias souligne dès l’Antiquité les dangers d’une parole qui ne prétend pas atteindre la vérité des idées mais uniquement le vraisemblable. Cet art du discours est dangereux car il peut être employé à tromper et à servir des intérêts mauvais. La grippe est une infection virale associée à une réaction inflammatoire au niveau de la muqueuse nasale et de la gorge. Ses principaux symptômes sont : la fièvre, un écoulement nasal abondant, des maux de gorge, des migraines, des nausées et des douleurs articulaires.
Durant ce cours, nous baserons principalement nos exemples sur la réponse adaptative à une infection par le virus de la grippe (doc 1). On pourra généraliser les principes étudiés à d’autres infections.
B. Réponse adaptative
1. Caractéristiques
Suite à la contamination par le virus de la grippe (ou de manière générale par un agent infectieux ou une molécule étrangère), on observe (doc 2) :
- immédiatement : une multiplication très rapide du virus et une réponse inflammatoire aiguë avec apparition de molécules et cellules de l’immunité innée (cf. IMM1) ;
- assez rapidement (environ 2 jours) : une augmentation de la quantité de lymphocytes (qui sont des cellules de l’immunité adaptative), qui fait suite à l’augmentation de la quantité des cellules de l’immunité innée (liée, pour cette dernière, à la phagocytose réalisée lors réaction inflammatoire aiguë) ;
- au bout de 5 jours environ : l’apparition d’anticorps (Ac) dans le sérum. Ces anticorps sont des protéines sériques (c.-à-d. du sérum) de la classe des gamma-globulines.
Document 1 – Structure du virus de la grippe
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