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Dans quelle mesure la famille (en tant qu’institution) participe-t-elle à la construction de l’identité de l’individu ?

Dissertation : Dans quelle mesure la famille (en tant qu’institution) participe-t-elle à la construction de l’identité de l’individu ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2021  •  Dissertation  •  758 Mots (4 Pages)  •  589 Vues

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“L’identité est donc toujours plurielle du fait même qu’elle implique toujours différents acteurs du contexte social qui ont toujours leur lecture de leur identité et de l’identité des autres selon les situations”, cette phrase est extraite du livre L’identité d’Alex Mucchielli. En effet, l’identité se définit comme l’ensemble des caractères qui permettent de définir un individu. Notamment l’identité individuelle qui se caractérise par l’ensemble des traits personnels que s’attribue elle-même ou dont elle hérite. Et l’identité sociale qui se développe au sein de groupes sociaux auxquels la personne appartient. Elle se caractérise par l’ensemble de ses appartenances : appartenance à une classe sexuelle, à la classe d’âge, à une classe sociale, à une nation, cette identité permet à l’individu de se repérer dans le système social et d’être lui-même repéré socialement. La construction de l’identité commence dès la naissance de l’individu lors de la socialisation primaire de celui-ci. La personnalité, les structures mentales de base et les valeurs générales de la société se transmettent au cours de cette période. On peut donc se poser la question dans quelle mesure la famille (en tant qu’institution) participe-t-elle à la construction de l’identité de l’individu ? Dans un premier temps, nous allons voir l’impact de la famille dès les premiers jours de l’enfant (petite enfance) puis pendant l'enfance et pour finir à l’adolescence.

Tout d’abord, la famille a une place centrale dans la construction de l’identité. Un des facteurs pour favoriser le développement intellectuel d’un enfant est l’attachement que ceci reçoit de ses parents. En effet, les relations parents-enfants jouent un rôle important sur les performances intellectuelles de l’enfant. Si ces relations pendant les premiers mois de vie ne sont pas riches en affection, celui-ci pourra contracter une plus grande vulnérabilité neuro-émotionnelle ou même des altérations cérébrales mesurées. Par exemple, ces enfants vivront moins bien leurs passages à l’école à cause de l’environnement instable de leur foyer. De plus, selon John Bowlby (psychiatre et psychanalyste) les bases relationnelles de tout individu se forgent et sont déterminées par les relations vécues dans la toute petite enfance. Pour qu’un jeune enfant puisse connaître un développement social et émotionnel équilibré, il doit pouvoir construire une relation d’attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui, de façon cohérente et continue. Ce lien d’attachement s’élabore dans la durée, la disponibilité et la qualité des soins. Par exemple, c’est en pleurant que le nourrisson va manifester ses demandes, ses besoins, ses angoisses. La figure d’attachement pourra y répondre et l’apaiser. Cette figure d’attachement deviendra une base de sécurité pour l’enfant vers laquelle il pourra se retourner en cas de besoin, ce qui lui permettra ensuite, d’explorer le monde.

En second lieu, la cellule familiale est dans la plupart des cas le premier agent de socialisation. L’enfant se forge progressivement sa propre identité en référence à son modèle familial, on peut parler d’habitus (Pierre Bourdieu). Cette notion correspond à l’ensemble des goûts, des comportements, des manières de percevoir, de ressentir et de dire qu’un

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