Dans les religions, la femme est encore oppressée.

Dans les religions, la femme est encore oppressée.

Chez les catholiques , tout est mis en œuvre afin de leur apprendre dès le plus jeune âge la place qu’elles doivent prendre : la lecture à l’adolescence d’un livre sur la sexualité où l’on y dicte que la femme se doit d’être disponible pour son époux, qui n’a d’autre moyens de prouver son amour que par la sexualité à son bon vouloir. Je cite la Bible : «  Le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme. ». «Ce n'est pas l'homme en effet qui a été tiré de la femme mais la femme de l'homme et ce n'est pas l'homme bien sûr qui a été créé par la femme, mais la femme pour l'homme. »  De plus, sa conduite est dictée, elle n’a pas le droit de faire ce que bon lui semble si cela dérange. De nombreux écrits relatent d’ailleurs ce manque de liberté, essentiellement parlant des jeunes filles à leur sortie du couvent à l’époque. On les y envoyait pour les éduquer correctement, lors de leur sortie , livrées au monde extérieure, elles se mariaient de force ou choisissaient le premier venu car encore nouvelle dans cet environnement. Dans Manon Lescaut de l’Abbé Prévost par exemple, de même pour Une vie de Maupassant. La scène de la nuit de noce montre cette soumission de la femme pour son mari, ce dernier n’éprouve aucune « pitié » face à celle encore vierge, il ne demande pas son avis, il agit selon ce qu’il lui plait.

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