Cercle Mystérieux
Analyse sectorielle : Cercle Mystérieux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Crookie • 11 Août 2019 • Analyse sectorielle • 1 317 Mots (6 Pages) • 566 Vues
« Ma S :. , vos progrès en FM sont symbolisés par la position du compas, placé au dessus de l’équerre des deux pointes découvertes prêt à tracer le cercle mystérieux. ».
Mais quel est ce « Cercle Mystérieux ?
Le "cercle" a deux origines intéressantes qui ont donné un certain nombre de mots en français :
• Le latin "circus" qui signifiait "cercle" nous a donné par exemple:
1. le cirque
2. circuler, circulation, circuit
3. cercle, encercler, cerceau
• Le grec "kuklos" qui signifiait aussi "cercle" nous a apporté des mots avec cycl- :
1. cycle, cyclique, recycler (remettre "dans le cercle"), recyclage
2. bicyclette (2 cercles, 2 roues), tricycle (3 roues), une piste cyclable, le cycliste
3. le cyclone
Et « Mystérieux » vient du latin mysterium (« mystère »), lui-même du grec ancien μυστήριον, mustêrion, de μύστης, mústês (« initié »). Précisons également que le mot « mystère » n’est peut-être pas utilisé dans son sens actuel d’énigme, mais dans son ancienne acception grecque où le mot muein signifiait fermer la bouche, rester muet, et dont le dérivé mustês introduit la notion d'initié ou de myste ( c.à.d. littéralement… celui qui sait ).
Ces définitions renvoient donc à cette figure géométrique, mais surtout la rencontre que chaque maçon a avec elle. Entrée à reculons dans le temple, la Compagnonne fait un demi-cercle sur elle-même pour se retrouver face à ses sœurs. Puis, mal assurée mais soutenue par une sœur, elle est amenée, après un parcours difficile, à faire des arcs de cercle pour enjamber le corps du maître ; ce corps que qu’elle va remplacer en s’allongeant sous le linceul. Allongée, le cœur lourd, elle entend une circumambulation : les pas de ses sœurs qui tournent, circulent, l’encerclent par leur danse. Par cette circumambulation elle devient centre. Puis relevée, elle fiat son premier travail de maitresse et trace un cercle : elle plante la pointe du compas dans la feuille et trace…cette forme.
En Franc-maçonnerie, il est dit que la Maîtresse Maçonne est située entre le compas qui sert à tracer le cercle (Ciel), et l’équerre, qui sert à tracer le carré (Terre). L’Homme est entre le Haut et le Bas, entre la Matière et Esprit, entre le subtil et l’épais (alchimie). Il participe des deux niveaux de réalité et il forme en lui-même un troisième niveau où s’opère la jonction des deux niveaux opposés (Ciel et Terre).
Le Cercle : la seule forme non mensongère, mais est-ce bien une forme ? On démarre du point. Tache tombée de la pointe d’un calame, ou d’une plume, il représente le lieu à partir duquel et dans lequel toutes les apparences sont rassemblées, et donc toutes les vérités deviennent possibles. Le cercle est en lui-même un mystère alors qu’il atteste en même temps de sa présence.
Le point est un seuil, un lieu putatif permettant le passage du non manifesté au manifesté.
Kandinsky y vit « l’ultime et l’unique union du silence et de la parole ». C’est « l’entre deux » par excellence, lieu de concentration absolu avant que ne s’exprime la création, frontière entre « il y a » et « il n’y a pas ».
Le point est le lieu où tout démarre et tout finit. Ce cercle ; mystérieux, vide et à la fois plein ; interne et à la fois externe : Image du Monde, de la Création dans son ensemble tout aussi bien que celle du Grand Architecte de L’Univers qui Crée… l’Unité qui fait complétude par le fait même qu’elle contient le Créateur et sa Création.
A strictement parler, le centre pourrait-être une pure conception de l'esprit, qu'il serait impossible de figurer visiblement et mentalement. Le centre est un point mathématique sans dimensions, donc un rien que cependant, nous localisons, nous devenons au cours de notre parcours initiatique. Nous concevons un rien pouvant être quelque part pour remplir une fonction.
L'idée de centre s'impose
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