Vers une agriculture durable
Cours : Vers une agriculture durable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marvin TRAORÉ • 22 Avril 2018 • Cours • 1 688 Mots (7 Pages) • 918 Vues
Commentaire argumenté
MADAGASCAR Éline 1ES3
TRAORÉ Marvin 1ES3
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Chapitre 6 « Agriculture durable » (p93-105)
BILAN 2°) : Flux de matière et d’énergie
Problématique : Comment expliquer les différences entre l’énergie de l’écosystème et celle de l’agrosystème ?
Grâce aux fertilisants, on remarque qu'il y a beaucoup d'apport en azote, en phosphore et en potassium dans l'agrosystème de culture type maïs contrairement à l'écosystème naturel. Les agriculteurs ont pour objectif d'améliorer les sols et permettent de limiter les pertes des récoltes liées à la présence d'autres êtres vivants dans l'agrosystème. Comme l'agrosystème n'est pas autonome, l'Homme doit faire des apports réguliers de minéraux, matières. Par exemple, dans la production de maïs, l'eau est un élément indispensable; le manque de précipitations dans certaines régions imposent une irrigation. Mais les recours à l'irrigation garantit une croissance optimale de la plante en répondant à ses besoins en eau. De plus, l'énergie dans un écosystème est naturelle et se renouvelle continuellement. A la différence, l'énergie dans un agrosystème est une énergie apporté par l'Homme sur le site de production ou consommée lors de la fabrication et du transport d'un intrant (les entrées). Ces entrées sont beaucoup plus inférieurs aux sorties d'énergie contenue dans la biomasse exportée de l'écosystème (les sorties).
BILAN 3°) : Pratiques collectives et conséquences globales
Problématique : En quoi l'alimentation humaine a-t-elle un impact sur l'écologie ?
Il existe 2 types d'agrosystème :
- L'agrosystème "champ de maïs": fréquemment utilisé pour nourrir directement les Hommes (Homme : consommateur primaire dans la chaîne alimentaire)
- L'agrosystème de type "élevage bovin": le bétail peut être nourri par du maïs afin de produire de la viande consommable par l'Homme (Homme : consommateur secondaire dans la chaîne alimentaire)
On note une productivité de maïs assez importante et qui nécessite une quantité d'eau raisonnable par rapport à celle de la viande qui en plus de consommer de l'eau, consomme aussi du maïs. Aujourd'hui, on produit et consomme beaucoup plus de viande. C'est pour cela qu'il y a un nombre important d'hectares de terres consacrées à l'agriculture intensive. Ce qui crée au niveau écologique de terribles conséquences surtout pour la déforestation des forêts. Les forêts sont brûlées pour laisser la place aux cultures, ce qui libère une quantité énorme de dioxyde de carbone dans l'air et c'est pourquoi cela participe au réchauffement climatique. Elles laissent place au maïs et aux productions de blé. On remarque aussi les différents comportements humains :
- Les occidentaux sont de très grands consommateurs de sucre, d'huiles végétales, de fruits et légumes mais aussi d'alcool et tout cela dans des quantités élevées.
- Les asiatiques sont eux de plus grands consommateurs de céréales, de racines ou encore de tubercules.
La production faite pour la consommation des Hommes est donc trop élevés par rapport à leurs besoins. En outre, l'agriculture intensive, pour la consommation ou pour l'alimentation des animaux, demande un apport important d'engrais et de produits phytosanitaires.
Enfin, l'eau est un bien précieux très inégalement réparti sur notre planète. L'agriculture et l'élevage intensifs participent à cette inégalité : l'irrigation des cultures représente à peu près 70 % de la consommation en eau. La quantité d'eau nécessaire varie cependant beaucoup en fonction du type de production et du type de distribution de l'eau.
BILAN 4°) : L'amélioration des espèces agricoles
Problématique : Par quels moyens contribue-t-on à l'amélioration des espèces agricoles ?
On constate une évolution chez les espèces agricoles. Dans le cas du maïs, dont l'ancêtre originaire du continent américain, le téosinte, on remarque une évolution agronome de l'espèce grâce à l'Homme qui a joué le rôle de la sélection naturelle. Le maïs cultivé aujourd'hui est 6 fois plus grand que le téosinte, la masse d'un grain est 8 fois plus petite et la quantité de grain sur un épi est 12 fois plus grande. Cette découverte génétique a permit de réaliser de croisement de souches différentes produisant des variétés plus vigoureuses (vigueur hybride). Les hybrides sont cultivés pour des espèces telles que la tomate, le melon, le tournesol ou le colza.
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