TP de physiologie

Compte rendu de Travaux Pratiques sur l’Étude des systèmes physiologiques et leur régulation

Introduction

Réalisation de 3 expériences différentes à l’aide du logiciel LabTutor :

-Pression artérielle et ECG

-Débit d’air respiratoire et son volume

-Effets cardiorespiratoires et pression artérielle de l’exercice physique

Pouls , c’est la perception du flux sanguin pulsé par le cœur par la palpation d’une artère.

La prise de pouls peut viser deux objectifs :

-Evaluation de l’état hémodynamique

-Évaluation de la perméabilité circulatoire

L’évaluation et qualification du pouls permettent de recueillir des informations potentiellement capitales à l’établissement d’un diagnostic médical.

Certains appareils ne permettent pas des applications comparables , les artères ne sont pas disposées  chez tous les individus de la même façon, elles n’ont pas le même calibre et leurs parois n’ont pas la même résistance.

La force propulsive du cœur n’est pas la seule à agir sur l’amplitude du pouls, il faut aussi tenir compte de la pression du sang, de la quantité de sang, de l’état des artères.

L’amplitude du poul  relève à la fois de la qualité de la perception et de sa variabilité.

La qualité témoigne de la bonne perméabilité de l’artère et d’un volume d’éjection systolique normal. La variabilité correspond aux différences d’intensité entre chaque onde pulsatile.

L’amplitude du pouls peut diminuer en cas de faiblesse en cas de faiblesse du muscle cardiaque ou d’un remplissage insuffisant des vaisseaux sanguins.

Un «  pouls  filant » peut indiquer une hypotension artérielle, une hypovolémie ou insuffisance cardiaque. Une amplitude augmentée ou « pouls bondissant » peut réveler une augmentation des forces cardiaques.

Amplitude du pouls varie selon le cycle respiratoire

Amplitude, la même à chaque battement, le pouls est bien frappé.

Fréquence cardiaque c’est le nombre de contraction ventriculaire par minute.Chez un adulte, la FC  au repos se situe entre 60-100bmp.

Les différences peuvent être expliquées par l’état de santé, de fatigue qui varie d’une personne à l’autre ainsi que leur âge et leur corpulence.

L’amplitude varie selon « la qualité » de vie des individus.

Anastomose

La prise du pouls s’effectue par palpation en appliquant la pulpe de l’index du majeur et de l’annulaire sur un trajet artériel.

Cette prise de pouls peut s’effectuer sur différentes zones du corps traversées par une artère :

-Pouls radial

-Pouls brachial

-Pouls ulnaire 

Lorsque l’on prend le pouls on évalue différents paramètres, tels la FC, amplitude de la pulsation et sa régularité.

On compte une artère brachiale de chaque côté.S on pouls est aisément perçu à la face médiale du bras et au pli du coude.

Enregistrement de la pression artérielle

Le brassard comprime l'artère du bras: le sang ne passe plus, il n'y a plus aucun bruit perçu par le stéthoscope.

Le médecin dégonfle doucement le brassard. Le sang passe à nouveau dans l'artère : un bruit est perçu par le stéthoscope et la valeur de la pression artérielle est lue au même moment sur le cadran. La pression artérielle mesurée à cet instant est la pression artérielle maximale, la systolique. 

Le médecin continue à dégonfler le brassard. Le sang passe de mieux en mieux et un bruit est toujours perçu par le stéthoscope. 

Le brassard continue à être dégonflé, le bruit est de moins en moins audible par le stéthoscope. Puis le bruit disparaît : la pression artérielle est alors lue sur le cadran et définie le minima, c'est la pression artérielle diastolique.

Les études ont montré que les méthodes par brassard sous-estiment la pression artérielle maxima de 10 millimètres de mercure et surestiment de 10 millimètres de mercure la pression artérielle minimale 

Pression artérielle c’est la force exercée par le sang sur les parois artérielles.

TENSIOMÈTRE OU SPHYGMOMANOMÈTRE : appareil mesurant la tension artérielle

Les méthodes les plus courantes (auscultatoires) s’appuient sur un observateur qui reconnaît les sons, une compétence qui doit s’apprendre.

Des inexactitudes peuvent provenir d‘erreurs de l’opérateur, d’une mauvaise utilisation du matériel et d’une maintenance inappropriée.

Pour la mesure de la PA, il peut y avoir une taille du brassard inadapté à la circonférence du membre analysé, des vêtements gênants

D’abord les bruits ambiants peuvent empêcher d’entendre correctement les bruits de Korotkoff.

Ensuite il peut y avoir des erreurs de l’opérateur due à son manque de pratique et encore des erreurs liées à l’appareillage.

Avec cette technique, les mouvements, la position du sujet, une respiration irrégulière peuvent fausser les mesures de la PA. Il existe d’autres moyens techniques comme le cardiomicrophone.

Cardio Microphone

Bruits de Korotkoff sont le résultat d’un flux sanguin turbulent provoquant des vibrations dans le vaisseau sanguin.

Plus le sang peut passer dans les artères et plus les bruits sont importants.

Le premier bruit est dû à la reprise d’un flux turbulent lorsque la pression exercée par le brassard devient inférieure à la pression S. Les bruits de Korotkoff cessent lorsque le flux sanguin redevient laminaire , quand la pression  exercée par le brassard est inférieure à la pression diastolique

Par auscultation, plus de risques d’erreurs et moins de précisions, on doit nous-même déterminer la PS en écoutant au stéthoscope ce qui est variable tandis qu’avec la détection du pouls, les mesures sont plus précises.

Pression artérielle et pouls

Effets hydrostatiques

D’après l’indice la pression dans une colonne de fluide dépend de sa hauteur.

La pression systolique diminue avec la hauteur.

Entre les 2 conditions « bras pendant le long du corps » et « bras maintenu au niveau de la tête », on a une différence de quelques mmHg. Ceci est cohérent avec les lois physiques : la gravité influe la pression.

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