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Reproduction chez les végétaux

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Par   •  8 Mars 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 236 Mots (5 Pages)  •  702 Vues

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Reproduction chez les végétaux

* : voir Lexique


[pic 2]

La reproduction chez les végétaux

1.Les angiospermes

Les angiospermes sont des végétaux dont les organes reproducteurs sont condensés en une fleur et dont les graines fécondées sont enfermées dans un fruit. Ainsi, les angiospermes sont communément appelées « plantes à fleurs ».[pic 3]

Il existe aussi bien des angiospermes dioïques (dont les fleurs mâles et femelles sont portées par des pieds différents) que monoïques (dont les fleurs mâles et femelles sont portées par le même pied). Mais la plupart des fleurs sont hermaphrodites*. Au centre des fleurs, on retrouve ainsi à la fois l'organe reproducteur femelle, le pistil, et l'organe reproducteur mâle, l'étamine.

1.1. Le cycle de reproductions

Le cycle biologique des angiospermes est toujours typiquement diplo-haplophasique* (qualifie un cycle trigénétique avec une génération haploïde et deux générations diploïdes*). La prédominance de la phase sporophytique se traduit morphologiquement par la taille incomparablement plus grande des sporophytes* par rapport aux gamétophytes (réduits à 7 cellules pour le gamétophyte* femelle ou sac embryonnaire et à deux pour le gamétophyte* mâle ou grain de pollen) et physiologiquement par le développement parasite des gamétophytes dans les tissus des sporophytes.[pic 4]

Au contact des stigmates*, situés à l'extrémité du pistil, le grain de pollen des angiospermes émet un fin prolongement appelé tube pollinique, conduisant le noyau reproducteur haploïde jusqu'au contact d'un ovule. La migration du tube pollinique à travers les tissus du style, puis de l'ovaire, est un processus actif. Ce mode de fécondation est donc toujours une siphonogamie* caractérisée par l'absence de gamètes mâles mobiles et de phase nageuse dans un milieu aqueux. Lorsque le tube pollinique arrive au contact du micropyle de l'ovule, le noyau reproducteur se divise pour donner deux noyaux fécondants : l'un des deux fécondera l'oosphère* pour donner un œuf principal diploïde, qui se développera

en embryon sporophytique. L'autre noyau mâle fusionnera avec les deux noyaux accessoires du sac embryonnaire pour donner un œuf accessoire triploïde (3n chromosomes) et l'albumen*, qui se développera par mitoses successives pour donner un tissu nourricier triploïde au dépend duquel l'œuf principal se développera.

Chez les angiospermes il y a donc double fécondation. La fécondation est en outre suivie d'un durcissement des téguments* de l'ovule et d'une forte déshydratation des tissus, il y a formation d'une graine. Chez les angiospermes, les parois de l'ovaire se transforment par durcissement ou accumulation de réserves, permettant la formation d'un fruit, respectivement sec ou charnu. L'invention du fruit est l'un des facteurs qui conféré aux angiospermes une meilleure adaptation au milieu terrestre que les gymnospermes*, en permettant, en particulier, une dissémination* des graines sur de plus grandes distances grâce aux animaux (entomophilie) et au vent (anémophilie).

1.2. Schéma


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2.Les ptéridophytes

Les ptéridophytes, ou fougères, sont un embranchement du règne des végétaux. Les plantes de cet embranchement sont des végétaux terrestres vasculaires : ils disposent d'un système de conduction de la sève.[pic 6]

Les ptéridophytes se reproduisent sans graine ni fleur, uniquement par l'intermédiaire de spores. A ce titre, ce sont des cryptogames (du grec cryptos, caché et gamos, mariage). 

2.1. Le cycles de reproduction

Le cycle de reproduction de la mousse est digénétique haplo-diplophasique, avec prédominance de la phase haploïde gamétophytique. Cette prédominance se traduit par une durée de vie plus longue, et par une taille plus grande ainsi que par une organisation plus complexe du gamétophyte. C'est aussi le gamétophyte qui assure l'ensemble de la vie végétative alors que le sporophyte reste généralement parasite du gamétophyte. La fécondation est aquatique et on parle de zoïdogamie* oogame. L'adaptation au milieu terrestre n'est donc que partielle car l'eau reste un élément indispensable à la fécondation, et donc à la survie de l'espèce.

Après différenciation des gamétanges à l'extrémité des gamétophytes, les gamètes mâles, ou anthérozoïdes, biflagellés et nageurs, sont libérés en abondance dans l'eau de pluie ou la rosée qui entoure périodiquement les mousses et hépatiques. Ils viennent à la rencontre du gamète femelle, en nageant grâce au mouvement de leurs flagelles, attirés vers l'oosphère par des substances chimiques contenues dans le mucilage du col de l'archégone.

La fusion des deux gamètes est à l'origine d'un œuf ou zygote. Il se développe par mitoses au sein de l'archégone et donne naissance au sporogone. Il s'ancre à l'extrémité du gamétophyte grâce à un suçoir qui lui permet de vivre en parasite sur celui-ci. A son extrémité, il se développe une capsule où se produit la méiose. Il y a formation de spores méiotiques dans cette capsule qui sont disséminées. Quand les conditions climatiques le permettront, elles se développeront par mitoses pour donner le protonéma (jeune gamétophyte filamenteux), à partir duquel s'élabore le gamétophyte adulte, feuillé ou

thalloïde selon l'espèce. A l'extrémité de ses axes, apparaîtront les gamétanges. Anthéridies et archégones seront portés par la même plante ou par des plantes différentes.

2.2. Schéma

[pic 7][pic 8]

3.Lexique*

REPRODUCTION SEXUEE : production d’un nouvel individu à partir de deux individus de la même espèce mais de sexes différents autrement dit, d’un mâle et d’une femelle de la même espèce.

HAPLO-DIPLOPHASIQUE : relatif à la succession d’une phase haploïde et d’une phase diploïde.

GAMETOPHYTE : génération du cycle de vie qui produit les gamètes, l’individu issu d’une spore et produisant des gamètes.

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