Les roches

Pour connaître l'histoire géologique de la Terre, deux méthodes de datation sont utilisées. D’abord, il y a la chronologie relative qui a pour but de situer dans le temps les événements géologiques les uns par rapport aux autres et d'établir un ordre chronologique. Toutefois, si elle peut parfois permettre un repérage très fin, elle ne donne pas l'âge d'un événement. C'est la datation absolue qui a permet de donner un âge chiffré des évènements géologiques. L'essentiel de cette datation se fonde sur la radiochronologie. Elle s'appuie sur la décroissance radioactive d'isotopes de certains éléments chimiques. Comment l’étude d’un affleurement permet de reconstituer la chronologie des évènements géologiques d’une région ? Dans un premier temps, nous allons voir que grâce au principe de datation relative on peut remettre dans l’ordre les évènements géologiques. Ensuite, nous allons voir que dans cette méthode les fossiles stratigraphiques sont indispensables pour dater. Puis, nous allons étudier que la datation absolue est elle aussi nécessaire pour établir une chronologie

Tout d’abord, pour reconstituer la chronologie d’un affleurement on peut utiliser la chronologie relative. Celle-ci est basé sur une observation a l’œil nu comme on a pu le faire sur les différents affleurements rencontrés sur la presqu’ile de Crozon. L'étude des relations géométriques des objets géologiques et de leurs déformations ainsi que l'identification de certains fossiles peuvent aider à reconstituer la chronologie des événements géologiques passés. Cette reconstitution s’appuie sur les différents principes qu’on a à notre disposition. D’abord, on a le principe de superposition, les couches sédimentaires se déposent horizontalement, la couche du dessous est plus ancienne que celle du dessus. Ensuite, nous avons le principe d’inclusion, tout objet inclus est antérieur à son contenant. Nous avons pu voir c’est deux principes quand nous sommes allés sur le premier affleurement du Corréjou. Grace a ce principe, nous avons pu dater les couches sédimentaires les uns par rapport aux autres et donc replacer cet affleurement dans le temps. Après, il y a le principe de recoupement, toute formation géologique qui en recoupe une autre est considérée comme plus récente. Enfin le principe de continuité, dans les roches formant une strate, une même strate a le même âge en tout point. Ensuite, les fossiles stratigraphiques sont des outils de datation très importants. La datation relative utilise également les informations issues de certains fossiles, qui sont des restes d'êtres vivants ou de leur activité, conservés dans des sédiments au cours du temps. Elle se base sur l'étude des associations de fossiles stratigraphiques, appartenant à des espèces prolifiques très abondante, ayant une courte durée de vie et dont la zone de répartition géographique est étendue. Par exemple, les trilobites ou ammonites sont de très bons fossiles stratigraphiques. On applique ici, le principe d’identité paléontologique deux couches contenant les mêmes fossiles stratigraphiques sont de même âge. Ainsi, un fossile peut permettre de déterminer de manière relative, l’âge de la roche qui le referme. Donc, l'application de ces différents principes, permettent de remettre dans l’odre chronologique les évènements passés. De plus,  la superposition des intervalles de temps, limités par des coupures d'ordres différents que sont les ères, les périodes et les étages, aboutit à l'échelle chronostratigraphique.

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