Les plantes et leur moyen de reproduction
Dissertation : Les plantes et leur moyen de reproduction. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar valenteuhh • 7 Février 2021 • Dissertation • 2 210 Mots (9 Pages) • 1 181 Vues
L12 Reproduction des plantes, entre vie fixée et mobilité
Constat : Les bambous, plantes à fleurs, fleurissent des cycles de 40 ans à 120 ans.
C’est un taxon rigoureux sont capables de coloniser très rapidement le milieu.
Leur mode de reproduction est dit asexué (végétatif) = pas de production de gamètes et donc pas de diversification génétique. Les individus obtenus par reproduction asexué sont des clones.
I/ Les modalités de la reproduction asexuée chez les plantes
Diverses organes peuvent participer à la reproduction asexuée chez les végétaux :
(la plupart dans le sol)
* les rhizomes(des bambous ou des iris) sont des tiges souterraines, à croissance horizontale, capables de produire de nouvelles tiges feuillées, à distance de la plante mère.
*Le stolon(organe svt aérien) est une tige rampante, capable de produire de nouvelles tiges feuillées, là encore à distance de la plante mère (cas des fraisiers).
Quand tubercules sont des tiges enterrées : les bourgeons produisent des tiges feuillées, qui vont produire de nouvelles tubercules (cas de la pdt)
Les plantes à bulbe (ex l’oignon, ou l’ail), ont chaque année, de nouveaux bulbes qui se forment, à la périphérie du bulbe initial. (Un bulbe est constitué d’une mini tige plate, et de feuilles charnues qui accumulent des réserves)
Celles végétales totipotentes : tiges et feuilles donnent de nouvelles tiges feuillées avec de nouvelles racines Elles sont capables de se dé différencier et de se re différencier en un autre type cellulaire.
techniques développées par l’Homme :
bouturage, prendre un fragment de tige feuillée le placer dans l’eau, ou directement dans le sol, en attendant que de nouvelles racines se développent, soit un nouvel individu.
Le marcottage est de rabattre vers le sol, une tige, de l’enterrer en partie, en attendant là encore, que de nouvelles racines se développent. Il reste ensuite à couper la liaison entre la plante mère, et le nouvel individu (très fréquent pour la vigne)
.
La greffe, consiste à inciser la tige d ‘une plante, généralement adaptée au sol d’une région et à introduire dans la fente la tige coupée d’une autre plante qui présente des avantages sélectionnés.
Les tissus végétaux finissent par fusionner.
Constat : Chez les Angiospermes, la reproduction sexuée est assurée par la fleur.
Problème: Comment s’organise une fleur.
Stratégie: dissection d’une fleur, recherche des gamètes grâce à des observations microscopiques.
II/L’organisation d’une fleur
La plupart du temps, les pièces florales sont organisées sur des cercles concentriques : verticilles. Organiser en groupe de fleur (=inflorescence)
De l’extérieur vers l’intérieur de la fleur, on distingue les sépales, les pétales qui sont tous deux colorés et les étamines et enfin le ou les pistils (=carpelles).
Les sépales même morphologie que les pétales, on parle de tépales (tulipe).
Les étamines organes reproducteurs mâles. Elles libèrent les grains de pollen ( vecteur gamètes mâles) formés dans les anthères (extrémités des étamines).
Les pistils organes femelles et ils sont souvent soudés entre eux. Ils possèdent à leur base un ovaire contenant un ou plusieurs ovules (contient les gamètes femelles).
La plupart des fleurs sont donc hermaphrodites ce qui fait que chaque individu est à la fois mâle et femelle : on parle dans ce cas d’espèce monoïque.
Certaines espèces sont dioïques soit sont mâles car ont des fleurs sans pistil et soit femelles car ont des fleurs sans étamines (exemple : kiwi, houx…).
Dans quelques autres cas, l’espèce est monoïque mais chaque individu produit des fleurs mâles et des fleurs femelles distinctes (exemple : maïs).
CONCLUSION : La fleur est un organe d’une grande diversité chez les végétaux mais elle porte toujours les organes reproducteurs mâles et/ou femelles.
Constat: La reproduction sexuée nécessite une rencontre entre gamète mâle et gamète femelle (fécondation).
Ce sont les gamètes mâles qui sont transportés jusqu’aux gamètes femelles. Le pollen étant le vecteur des gamètes mâles on parle de pollinisation.
Afin de favoriser la diversification génétique, l’allogamie = pollinisation croisée = (fécondation d’une fleur d’un individu par une fleur d’un autre individu) doit être la règle pour les espèces dioïques et pour la plupart des espèces monoïques.
Mais, l’autogamie= autofécondation= fécondation entre fleurs d’un même individu 90% des plantes produisent des fleurs hermaphrodites.
Problème : Quelles sont les diverses stratégies adoptées par les plantes pour permettre la rencontre de leurs gamètes.
Stratégie : étudier divers cas d’espèces dioïques et monoïques
III. Les stratégies de rencontre des gamètes chez les plantes :
Certaines plantes pratiquent de manière non exclusive l’autogamie : La violette qui produit en fin d’été des fleurs qui ne s’ouvrent pas alors qu’au printemps elle produit des fleurs allogames.
D’autres pratiquent une autogamie plus stricte le pois de senteur qui enferme ses pièces reproductrices dans une structure particulière constituée de pétales soudées, ou le blé
La plupart des plantes à fleurs sont allogames ce qui implique une mobilité des grains de pollen d’une plante à une autre. Dans 80% des cas, la pollinisation repose sur une collaboration entre plante et animaux appelés pollinisateurs : zoogamie.
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