Les plantes domestiquées
Cours : Les plantes domestiquées. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Flo B. • 20 Décembre 2017 • Cours • 2 219 Mots (9 Pages) • 706 Vues
LES PLANTES DOMESTIQUEES
Les plantes sont à la base de l’alimentation humaine. Afin de s’assurer une nourriture régulière et abondante, les Hommes ont créé des variétés végétales. L’évolution des techniques et des connaissances a permis de réaliser des progrès qualitatifs et quantitatifs exceptionnels.
Nous pouvons nous demander, comment l’Homme a-t-il produit le maïs cultivé que nous connaissons aujourd’hui ? Pour répondre à cette question, dans un premier temps, nous étudierons la domestication des plantes sauvages puis nous analyserons la sélection scientifique des plantes. Enfin, nous étudierons les biotechnologies.
I- La domestication des plantes sauvages
Le maïs provient du Mexique et a pour ancêtre sauvage la Téosinte. Le plant de maïs est constitué de racines d’ancrage, d’une tige, de limbe et gaine constituant la feuille et d’inflorescences mâles et femelles.
Le maïs et la Téosinte ont de nombreux points communs, ils possèdent tous deux une tige dont le sommet est constitué d'une panicule, ainsi que d'inflorescences mâles et femelles. Cependant, on remarque de nombreuses différences entre le maïs et son ancêtre la Téosinte, en effet, la taille des épis n'est pas la même, celui du maïs est deux fois plus grand et plus épais. Par conséquent, les grains n'ont pas le même poids. De plus, ceux du maïs possèdent des glumes réduites et ne se détachent pas facilement alors que ceux de la Téosinte sont entourés de cupules et possèdent des glumes soudées, les grains tombent au sol.
Des scientifiques ont trouvé des fossiles de maïs datant de -6000 à -4250 ans. On remarque qu’ils sont tous différent, ils n’ont pas la même taille. Les plantes sauvages ont été cultivées par l’Homme. Une sélection naturelle eu lieu par la suite, du fait de l’éloignement des plantes cultivées de leur population d’origine.
Ce qui entraîne une homogénéisation des cycles de développement du maïs de génération en génération. L’Homme a donc participé à la modification de ces plantes en sélectionnant celles qui convenaient le mieux à leurs besoins. On peut ainsi pour une même espèce domestiquée avoir de nombreuses variétés présentant des caractéristiques différentes. Cette sélection est dite sélection massale, elle consiste à trier les grains permettant d’obtenir des caractères adaptés aux conditions d’environnement de la culture. Au fil des siècles se forme donc une biodiversité cultivée. Celle-ci, notamment pour les variétés anciennes, est une source importante de caractères potentiellement utiles qui par croisement peuvent être à l’origine de la formation de nouvelles variétés intéressantes. Des « variétés populations » sont ainsi créées, différentes d’une région à l’autre en fonction des caractères sélectionnés. On remarque que cette méthode de sélection est utilisée depuis des millénaires, depuis la plus haute Antiquité.
II- La sélection scientifique
Depuis la fin du XXe siècle, la génétique moderne a permis l’amélioration des variétés traditionnelles de maïs. En effet, les scientifiques sont capables de produire de nouvelles variétés végétales aux multiples qualités agronomiques et technologiques notamment grâce à plusieurs processus. De génération en génération, un tri est effectué par les scientifiques en ne conservant que les meilleurs individus ce qui aboutit ensuite à une lignée pure, homogène et stable.
La technique des croisements dirigés permet d’obtenir de nouvelles plantes qui n’existaient pas dans la nature. Elle consiste à soumettre des autofécondations aux meilleures plantes des variétés populations. Les croisements entre lignées servent à obtenir des variétés hybrides F1 combinant les caractères intéressants de chacun des deux géniteurs. Les scientifiques peuvent également régénérer une plante entière à partir de quelques cellules grâce à la culture in-vitro.
Elle permet la
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