Le rechauffement climatique

« Il n'y a pas de planète B »

 La phrase «  Il n'y a pas de planète B » , est une citation tiré du président Emmanuelle Macron lors de son allocution au congrès américain. Elle rappelle que la vie sur Terre est en danger et qu'il est urgent de trouver des solutions pour réduire le réchauffement climatique. Depuis la révolution industrielle, les hommes ont largement contribué à réchauffer le climat : nos actions deviennent de plus en plus dangereuses pour notre planète. La température augmente à tel point qu'elle devient dangereuse pour la vie sur Terre. Beaucoup de zones sont amenées soit à disparaître soit à évoluer. Les scientifiques du monde entier se penchent sur la question : que va-t-il se passer dans le futur si nous ne réduisons pas nos émissions de gaz à effets de serre ? Les experts du climat ont établi plusieurs scénarios sur son évolution  et les conséquences que cela aurait sur la météo, la faune et la flore, les mers et les océans .

Depuis le XIXè siècle, les hommes ont commencé à émettre des gaz  à effets de serres et cela commence à avoir des impacts inquiétants sur le climat aujourd'hui : montée des eaux , phénomènes climatiques extrêmes (sécheresses, cyclones,...),...

Selon le rapport du GIEC publié en 2019, la température aurait augmenté d'environ 0,75°C de 1960 à 2018 et l'augmentation pourrait atteindre jusqu'à plus de 3,75°C en 2100 si l'on ne fait rien.  Les conséquences seraient irréversibles et catastrophiques pour la biodiversité terrestre. En 2018, les scientifiques alertaient sur les dangers d'une hausse de 1,5°C de la température par rapport à la période préindustrielle,sachant que la température a déjà augmenté de 1°C depuis 1880.

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 A cause des évolutions climatiques , la biosphère serait énormément impactée. Par exemple,  selon le scénario RCP8,5 ,  les régions viticoles seraient bouleversées . Aujourd'hui l'une des régions de culture de la vigne située sur le pourtour méditerranéen  pourrait disparaître d'ici 2050. L'Europe Centrale deviendrait une grande zone viticole , du Nord de la France jusqu'aux Pays Baltes et même le Sud de la Suède deviendraient des régions productrices de vin .

Les impacts sur la faune et la flore seront donc multiples. Et si les espèces n'arrivent pas à se déplacer ou à s'adapter assez rapidement , elles risquent de disparaître. Dans la plupart des scénarios , la majorité des espèces survivraient  mais pour le scénario le plus négatif , seules les espèces ayant une vitesse de migration élevée , comme les mammifères à sabot fendu ou les mollusques d'eau douce, auraient une chance de s'en sortir. Les scénarios estiment les vitesses de migration des espèces en fonction de la vitesse moyenne de déplacement des climats, tout en tenant compte de la spécificité des territoires.On peut voir que , plus le forçage radiatif est élevé, moins certaines espèces ont de chance de survivre. Pour le scénario RCP2,6 , la vitesse moyenne de migrations est correspond à la vitesse moyenne de déplacement des climats ayant pour conséquence la survie presque totale des espèces . Inversement pour le scénario RCP8,5, la vitesse moyenne de déplacement des espèces est beaucoup plus faible que celle des climats : ce qui a pour conséquence la disparition d'espèces comme les arbres , les plantes herbacées , les rongeurs et les primates .

Afin de mieux visualiser les modifications qu'une hausse de la température aurait sur le climat , les scientifiques du GIEC ont établi en 2014 quatre scénarios : RCP 2,6;RCP 4,5;RCP 6 et RCP 8,5.  RCP désigne la trajectoire de concentration de gaz à effet de serre et les valeurs 2,6;4,5;6;8,5 correspondent aux valeurs de forçage radiatif en  Wmˉ².

Sur tous ces scénarios prévus , que ce soit en température ou en précipitation, la région la plus touchée par ces changements climatiques serait l'Arctique . Pour le scénario RCP2,6 (le plus favorable) , la température augmenterait en moyenne de ~2 ou 3 °C et les précipitations de ~10%. Et pour le scénario RCP8,5 (le moins favorable), la température augmenterait de ~9°C et les précipitations de ~50%.

Pour une région comme l'Europe , les conséquences seraient catastrophiques. Pour le scénario RCP2,6 , la température augmenterait de ~1,5°C tandis que les précipitations resteraient les mêmes. Pour le scénario RCP8,5 le pourtour Méditerranéen se réchaufferait de ~6°C et les précipitations diminueraient de ~15% : on assisterait à une désertification du littoral de la mer Méditerranée.

Les scénarios sont plus ou moins favorables , le 2,6 est plus favorable que le 4,5 qui est plus favorable que le 6 et de même pour le 6 et le 8. Mais même pour le scénario le plus favorable , les conséquences seraient très graves car certaines régions seraient tout de même très impactées.