Le principe des vaccins

SVT

Question : Comment fonctionne un vaccin ?

Tout d’abord l’étude des vaccins a commencé au XVIIème siècle, avec la lutte contre la variole. En effet, les médecins pratiquaient la variolisation, cela protégeait contre les épidémies de variole

Le but de la vaccination est de créer une mémoire immunitaire. Pour cela, l’on introduit dans l’organisme un agent extérieur (le vaccin) afin de provoquer une réaction immunitaire sans pour autant déclencher la maladie pour protéger pour les fois prochaine.

Lors du premier contact avec un antigène, l’organisme réagit et mets en place une première réponse, les lymphocytes spécifiques de l’antigène vont se développer, les cellules mémoires vont s’activer. Ainsi, le taux d’anticorps est atteint au bout de plus d’une semaine puis décroit jusqu'à être nul au bout de quelques semaines. L’individu va alors développer les symptômes de la maladie.

Lors du deuxième contact avec l’antigène (le même), la deuxième réponse est beaucoup plus rapide et plus efficace. En effet, les lymphocytes mémoires qui ont été activé lors de la première injection vont se multiplier et donc il va y avoir  plus d’anticorps que lors de la première injection de l’antigène. La maladie ne va pas être déclenché et la personne est donc immunisée. Certains rappels sont nécessaires pour renouveler la mémoire immunitaire des cellules.

Ils existent différents types de vaccins :

Le vaccin par espèces vivantes atténuées utilisées pour vacciner les individus contre la rougeole, la rubéole, la varicelle.

 Les vaccins par espèces inactivées utilisées pour le choléra notamment.

Les vaccins par anatoxines qui sont des toxines neutralisées utilisées pour vacciner contre la diphtérie ou le tétanos.

Et enfin, l’utilisation de molécules microbiennes pour vacciner contre les maladies à pneumocoques, la coqueluche, la grippe ou encore l’hépatite B.

La vaccination confère donc une immunité non immédiate, active et durable (bien qu’il y ait des rappels) : c’est une méthode préventive    

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