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Le lymphique, une maladie répendue et pourtant mal connue

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Par   •  14 Janvier 2018  •  Dissertation  •  2 650 Mots (11 Pages)  •  899 Vues

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LE LYPMHOME, UNE MALADIE REPENDUE ET POURTANT MAL CONNUE.

BRETON—ARNAU Alexandre

CABALLE Joaline                                                                                                              Année 2018

1èreS2  

En quoi la greffe de moelle osseuse peut-elle sauver la vie d’un patient atteint d’un lymphome ?

SOMMAIRE :

Introduction : …………………………………………………………………………………..Page 1

I- Comment s’effectue la greffe de moelle osseuse et de cellules souches ?.………………….Page 2

        1. L’autogreffe………………………………………………………………………….Page x

        2. L’allogreffe………………………………………………………………………….Page x

II- Comment donner et qui peut donner ?………………………………………………………Page x

        1. Comment en donner ?………………………………………………………………..Page x

        2. Qui peut donner ?…………………………………………………………………….Page x

III- Comment agit la greffe ?…………………………………………………………………...Page x

IV- Les résultats :……………………………………………………………………………….Page x

Lexique :………………………………………………………………………………………..Page x

Sources :………………………………………………………………………………………..Page x

                                                                                                                                                               

Le lymphome est un cancer qui se développe à partir de cellules du système immunitaire, les lymphocytes (qui sont des globules blancs). Ces lymphocytes sont transportés dans la lymphe, un liquide translucide qui évacue les déchets des cellules. Cette lymphe circule dans les vaisseaux appelés vaisseaux lymphatiques.

        Le lymphome peut apparaître dans les ganglions lymphatiques ou dans d’autres organes tels que le tube digestif, la peau ou le cerveau. On ne connaît pas la cause du lymphome mais il semble qu’il est favorisé par un déficit immunitaire provoqué par un choc émotionnel ou une grosse fatigue par exemple, mais aussi par un contact fréquent avec du glyphosate, molécule utilisée dans certains pesticides.

        Le lymphome peut se détecter par plusieurs symptômes : par l’adénopathie (un gonflement des ganglions lymphatiques) une fatigue anormale, des démangeaisons ou des lésions cutanées comme des plaques rouges ou des saignements sans blessure particulière, des sueurs nocturnes importantes, une perte d’appétit entraînant un amaigrissement, et enfin par une fièvre supérieure à 38°C.

        Il existe deux types de lymphomes : le lymphome Hodgkinien (LH). Ce lymphome est le seul à présenter  des cellules anormales particulières, les cellules de Reed-Sternberg. Les cellules particulières Reed-Sternberg sont des cellules capables de changer de forme au sein des lymphocytes. Elles sont dérivées des lymphocytes B, et sont capables de synthétiser les protéines sécrétées par les lymphocytes B faites pour protéger l’organisme contre les agressions microbiennes. Ils remplacent donc les lymphocytes B petit à petit en sécrétant des protéines ressemblant à celles sécrétées par les lymphocytes B pour protéger l’organisme. Ce dernier n’est donc plus protégé correctement. Tous les autres types de lymphomes sont classés sous le nom de lymphome non-Hodgkinien (LNH).

        La moelle osseuse est une substance présente à l’intérieur des os. La moelle osseuse fabrique des cellules appelées cellules souches hématopoïétiques, qui donnent naissance aux différentes cellules du sang et de la lymphe : les globules rouges qui transportent l’oxygène dans le sang, les globules blancs qui assurent les défenses immunitaires et les plaquettes qui régulent la coagulation du sang. Elle est donc très importante. Plus de 80 % des autogreffes réalisées en France sont destinées à traiter un cancer du sang : maladie de Hodgkin, myélome ou leucémie

         Il existe trois types de traitement possible pour le lymphome : il y a la chimio-thérapie, la radio-thérapie ou en cas de manque de réponse au traitement ou de rechute de la maladie, il peut y avoir aussi une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches. Pour la greffe de moelle osseuse, les cellules sont prélevées dans la moelle osseuse du patient (autogreffe) ou dans la moelle osseuse de quelqu’un en bonne santé et compatible avec le patient (allogreffe). C’est ensuite le même principe pour la greffe de cellules souches seulement les cellules sont prélevées dans le sang.

Nous nous demandons en quoi la greffe de moelle osseuse peut-elle sauver la vie d’un patient atteint d’un lymphome. Nous verrons d’abord comment s’effectue la greffe, comment et qui peut donner de la moelle osseuse ou des cellules souches, et enfin nous verrons comment la greffe agit sur le corps du patient atteint d’un lymphome afin de le guérir.

        

        I- Comment s’effectue la greffe de moelle osseuse et de cellules souches (autogreffe et allogreffe) ?

                1) L’autogreffe

        L'autogreffe est le type de greffe le plus souvent utilisé en cas de lymphome, qu'il s'agisse d'un lymphome hodkignien ou d'un lymphome non hodkignien. Cette intervention est nécessaire notamment en cas de rechute de lymphome. L'autogreffe est donc surtout proposée : aux patients chez qui le lymphome récidive ; chez les sujets relativement jeunes (moins de 50 ans) présentant un lymphome de mauvais pronostic. Elle permet de reconstituer rapidement la moelle qui a été détruite et de retrouver une structure sanguine saine en refabriquant des cellules sanguines. Cette autogreffe permet donc principalement de consolider le traitement par chimiothérapie ou radiothérapie.

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