Le bonheur : un idéal de contentement durable

Le bonheur : un idéal ?

Kant, philosophe allemand (1724-1804), nous dit que même si tous les hommes sont d’accord sur le sens du mot bonheur, chacun imagine les moyens qui lui permettront de l’atteindre. Kant définit le bonheur comme la satisfaction complète des besoins et désirs. Ce n'est pas une question de sagesse ou d'état d’âme, mais la somme de tout ce qui vient, de l’extérieur, apaiser nos tensions. Mais par là-même le bonheur est mal défini, et reste une idée assez vague. Il y a un paradoxe entre cette définition du bonheur, qui est une somme de satisfactions concrètes, et cette idée de contentement durable, qui est une sorte d'absolu. Or cette idée d'absolu ne peut pas être définie par des expériences concrètes. On voit donc l'impossibilité de faire concorder les deux définitions, donc le bonheur reste quelque chose d'idéal, qui n'est pas le fruit de la raison, mais plutôt de notre imagination.

Kant explore également toute la difficulté à rechercher le bonheur, sachant que l'être humain devrait plutôt répondre à ses devoirs (la morale prime). Mais répondre à ses devoirs ne conduit pas forcément au bonheur. On peut juste se rendre digne du bonheur, en espérant qu'il puisse arriver par chance.

Selon Aristote, tous les hommes sont d’accord pour dire que le bonheur est le but de la vie humaine, mais ne sont pas forcément d'accord sur les moyens d’atteindre ce but. Selon sa condition, chaque être humain aura des moyens différents. Selon la vie que l'on choisit, ces moyens peuvent être: la sagesse, la richesse, la gloire, le plaisir...

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