La sixième extinction de masse a commencé

                                                Bernat Pierre         

Biodiversité

La sixième extinction de masse a commencé...

D’après de récentes études, les populations d’êtres vivants est en constante diminution.

Au cours des dernières 500 millions d'années, la vie sur Terre a presque totalement disparu à cinq reprises, à cause de changements climatiques, la dernière survenue il y a 65 millions d’années a même fait disparaître une espèce entière, celles des dinosaures. Nous sommes en ce moment même aux portes de la sixième qui elle est bien plus rapide.

Les principales causes d’érosion de la biodiversité.

Alors que la biodiversité rend de nombreux services a l’être humain, elle lui permet par exemple  de s’alimenter, mais aussi de réguler des phénomènes naturels et de maintenir des conditions favorables a la vie sur Terre. Alors que lui en revanche est responsable de sa perte et voici les cinq        

 causes majeures: les changements d’usage des terres et de la mer (destruction ou fragmentation des milieux naturels), l’exploitation directe de certain organisme ( la surexploitation d’espèces sauvages), le changement climatique (modifie les conditions de vies des espèces), la pollution des eaux, des sols et de l’air de plus elle peut-être lumineuse et phonique, et également la propagation d’espèces exotiques envahissantes (par exemple l’introduction d’un serpent brun arboricole  sur une île qui lui est étrangère a fait s’éteindre certaines espèces).  

 Des pourcentages effrayants

Près de 75% d’espèces animales vont disparaître durant les siècles a venir.

En 2018, 28 % des 96 951 espèces étudiées sont menacées, dont 40 % des amphibiens, 33 % des coraux formant des récifs, 25 % des mammifères, 14 % des oiseaux, 31 % des requins et raies, 34 % des conifères…

Tous les continents sont concernés par cette érosion spectaculaire de la biodiversité, comme l’atteste la carte ci-dessous. Les zones les plus touchées, notamment pour les mammifères et les oiseaux, sont celles situées aux tropiques (Amazonie, bassin du Congo, Asie du Sud-Est) car ce sont les plus riches en termes de faune.

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 Mais les régions tempérées enregistrent des taux similaires voire plus élevés en valeur relative – c’est-à-dire comparé à la richesse de leur biodiversité.

Pouvons-nous encore la sauver?

Bien sûr que l’on peut encore, mais il faut commencer rapidement. Les scientifiques proposent une réduction de la croissance de l’espèce humain ainsi que sa consommation et suggèrent de protéger l’environnement et les espèces en déclin

Sans cela, les 8 voir 9 milliards d’humains n’auront jamais assez de ressources pour vivre.                                                                                                     

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