L'équilibre des puissance dans le continent européenlibre des puissance dans le continent européen

L’équilibre des puissances sur le continent européen 1815-1870

Introduction :

Les relations internationales européennes sont aujourd’hui bien contrôlées par l’Union européenne, en dépit de petites frictions. Cependant, l’Union européenne, même la Société des Nations n’est pas la première institution les grandes puissances européennes tentent d’instaurer pour un équilibre interne. En 19ème siècle, après le Congrès de Vienne, un système régule les rapports internes à l’Europe, c’est le « concert européen ».

A la différence de la Société des Nations, qui dure 26 ans, le concert européen s’étend sur une période beaucoup plus longue et empêche relativement les grandes guerres jusqu’à la première guerre mondiale. Ainsi on peut se demander comment le concert européen maintient la stabilité de 1815 à 1870 ?

Nous analyserons l’histoire de ce concert chronologiquement, en nous focalisant la période de 1815 à 1870, époque qui sera divisée en trois phases : les réactions partout en Europe 1815-1840, l’équilibre conservé malgré de petites insurrections 1840-1851, le nationalisme imprévu et les conflits entre de grandes puissances 1851-1870.

1. Le concert européen, dominateur partout en Europe (1815-1840)

Dans la conception de créer une alliance contre-révolutionnaire après la chute de Napoléon et sa restauration, quatre puissances dont la Prusse, la Russie, le Royaume-Uni et l’Autriche se rejoignent afin de pouvoir agir vite en cas de trouble sur le continent. La France, même si vaincue, intègre cette alliance trois ans après l’accord signé à Vienne en 1815.

Dans ce cas-ci, le concert a commencé à imposer la réaction partout en Europe. En 1823, la France envoie des troupes en Espagne pour l’aider à restaurer la monarchie, et en même temps, l’Autriche contient les révoltes en Italie à la demande de l’indépendance.

Les contrôles ne sont pas contraints en Europe centrale, le concert européen fait même pression sur le Grèce, qui veut se détacher avec l’Empire Ottoman. Enfin, le Grèce devient indépendante grâce au soutien des puissances européennes en souhaitant affaiblir l’hégémonie ottomane en Europe balkanique.

Au-delà de ça, on voit aussi de petites insurrections au sein des puissances. En France, le régime de Charles X est renversé par les trois glorieuses. Au même moment, ses voisins, les Pays-Bas sont en face d’une révolution pour l’indépendance qui au contraire risque de les déchirer. En conséquence, le concert européen, surtout la France et le Royaume-Uni, signent un accord, qui acte le rattachement de la Flandre et de la Wallonie au sein d’un nouvel Etat : la Belgique. Celui-ci permet aussi aux intérêts français et britanniques d’être bien respectés.

De toute façon, le continent européen est relativement stable pendant cette période.

2. Des premiers tremblements face au concert européen (1840-1851)

A partir de 1840, le concert européen confronte des vacillements, dont l’apogée est « le printemps des peuples ».

Suite à des crises agraire et économique en 1846 et en 1847, les révolutions nationalistes éclataient dans tout Europe. Les révoltes touchent tout d’abord l’Italie, et puis s’étend rapidement en France. La France, le régime de Louis-Philippe, qui déclare un refus du suffrage universel, est rapidement renversé et la République proclamée. A l’espace germanique, les principautés allemandes revendiquent une unification indépendante autant que ce que fait l’Italie sous le règne de l’Empire Autriche. De l’autre côté de l’Europe, la Russie est partiellement bouleversée

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