L'histoire évolutive de l'homme.

Histoire évolutive d’une espèce : l’homme

Introduct° : Homo sapiens peut être regardé, sur le plan évolutif, comme toutes autres espèces. Il a une histoire évolutive et est en perpétuelle évolution. Cette histoire fait partie de celle, plus général, des primates

1) La place de l’Homme au sein des primates

L’établissement des relations de parenté ( phylogénie ) entre différents taxons s’effectue par la comparaison de caractères homologues pris a différentes échelles ; embryologiques, morphologiques, anatomiques et moléculaires.

Ces parentés ne peuvent être précisées que sur le partage d’états dérivés des caractères. On appelle état dérivé d’un caractère, un caractère qui est exclusivement partagé par les individus appartenant à un seul groupe et qui a subi un transformation par rapport à l’état ancestral (  mutation).

Le premier représentant à posséder l’état dérivé d’un caractère est l’ancêtre commun hypothétique : un groupe comprends donc toutes les espèces issues de l’ancêtre qui est le premier à présenter m’état dérivé du caractère.

L’Homme est un hominoïde. Il est plus étroitement apparenté au gibbon, à l’orang-outan, au gorille et au chimpanzé qu’aux autres primates. L’état dérivé définissant les hominoïdes est l’absence de queue.

· L’ancêtre commun à tous les hominoïdes possède bien sûr les caractères définissant tous les primates. Mais cet ancêtre commun a, de plus, un nez à la place d’une truffe, des orbites fermées, des narines ouvertes vers le bas, pas de troisième prémolaire et surtout des vertèbres soudées en un coccyx. Rappelez-vous, nous venons de voir que l’absence de queue est un caractère dérivé des hominoïdes.

· L’utilisation des données moléculaires va nous permettre d’aller plus loin. En effet, la comparaison des gènes homologues entre hominoïdes indique que les gènes du chimpanzé ont de plus grandes similitudes avec les gènes de l’Homme qu’avec ceux du gorille, et surtout de l’orang-outan et du gibbon. Les chimpanzés sont donc plus étroitement apparentés à l’espèce humaine qu’aux autres hominoïdes. Autrement dit, le chimpanzé est l’espèce actuelle la plus proche de l’Homme. Cela signifie que l’Homme et le chimpanzé ont un ancêtre commun exclusif, qui n’est pas celui des autres hominoïdes.

Deux groupes reliés au même nœud ont en commun tous les caractères que possédait leur dernier ancêtre commun représenté par ce nœud .

Ils se distinguent par les caractères résultants d’innovations évolutives, apparus de manière exclusive sur chacune des branches partant de ce nœud.

On ne se fonde pas pour établir des liens de parenté sur la possession des caractères à l’état primitif( ancestral) mais sur celle de caractères à l’état dérivé. Ces relations de parentés permettent de construire des arbres dits phylogénétiques qui contribuent à reconstituer l’histoire évolutive des lignée ( phylogénèse) .

Espèce  taxons

2) Les états dérivés de caractères propres à la lignée humaine

L’étude des différents génomes des primates montre que c’est entre le chimpanzé et l’Homme que les différences sont les plus faibles, ce qui indique une parenté évolutive proche ( 99 % de ressemblance génétique) ; les différences ne représentent que 1 % :

Le chimpanzé a une posture inclinée avec une courbure principale, il a le crâne projeté vers l’avant et ses mains touchent le sol. Son bassin est droit et allongé et ses muscles du fessier sont petits afin de servir à la propulsion. De plus son centre de gravité est projeté vers l’avant ( angle alpha * = 90 ° ). Il a une bipédie temporaire. Au niveau des mains et des ses pieds , ses pouces sont opposables aux autres doigts de la mains ce qui joue un rôle dans la locomotion. Au niveau de la tête, le chimpanzé a une face développée t prognathe avec un angle facial aigu et absence de menton et de front.

Le chimpanzé possède une crête sagittale, des bourrelets sus-orbitaire, une mâchoire en U et son trou occipital est positionné vers l’arrière.

En revanche, l’homme a une colonne vertébrale verticale avec quatre courbures principales, et son crâne est dans l’axe de la colonne vertébrale. L’homme a une posture érigée adaptée à un bipédie permanente. Son bassin est court et large et ses muscles fessier lui permettent le maintien du buste et favorisent la marche. Le gros orteil n’est pas opposable aux autres orteils. Ila une face plane, non projetée vers l’avant, il possède un menton et un front. Il n’a pas de crête sagittale et de bourrelets sus-orbitaires et sa capacité crânienne est beaucoup plus élevée que celle du chimpanzé. Sa mâchoire est en V et le trou occipital est positionné vers le milieu du crâne.

La posture érigée adaptée à une bipédie permanente chez l’H s’explique par la possession d’états dérivés de caractères spécifiques relevant de l’organisation de son squelette ,il possède d’autres états dérivés de caractères concernant l’organisation de la tête osseuse et de la capacité crânienne qui témoigne d’un augmentation du volume crânien au

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