L'athérosclérose

                Lucie Hatem 1ère S-SVT-3

L’athérosclérose

L’athérosclérose est une maladie cardiovasculaire qui se caractérise par des dépôts de cholestérol dans certaines artères. Ces dépôts entraînent la formation de plaques d’athérome qui épaississent la paroi des vaisseaux sanguins, et altèrent donc la circulation sanguine. Cela peut aboutir à un infarctus du myocarde. Nous allons voir quels sont les facteurs favorisant l’apparition de cette maladie, d’abord du point de vu génétique, puis du point de vue environnemental et pour finir nous allons voir les effets de la combinaison de ces deux facteurs.

Le gène APOE code l’apolipoprotéine E, qui participe au transport du cholestérol dans le sang. Or ce gène possède trois allèles (que nous nommerons e2, e3, et e4), qui suivant celle possédé expose plus ou moins son porteur au développement d’athérosclérose. En effet, on observe que si l’on considère le risque relatif de développer l’athérosclérose lorsque l’on possède l’allèle e3 du gène APOE égal à 1, le risque de développer la maladie lorsque l’on possède l’allèle e2 est à peu près égal à 0,6, alors qu’il est égal à 1,2 lorsque l’on possède l’allèle e4. On peut donc conclure que certaines personnes sont plus prédisposées génétiquement que d’autre à développer l’athérosclérose.

De plus certains facteurs environnementaux peuvent aggraver ces risques. En effet plus une population consomme des aliments présentant des apports énergétique fort en acide gras, plus elle sera disposée à développer de l’athérosclérose. En étudiant les morts dues au développement d’athérosclérose selon la teneur en acides gras saturés de l’alimentation, on remarque que les populations ayant une part en acides gras saturés dans l’apport énergétique alimentaire inférieure à 5% ne dépassent pas les 100 morts dues à l’athérosclérose sur 10 ans et sur 10 000 personnes, tandis que les populations ayant une part en acides gras saturés dans l’apport énergétique alimentaire supérieure à 20% présentent aux alentours de 300 morts dues à l’athérosclérose sur 10 ans et sur 10 000 personnes.

Lorsque les risques génétiques et les risques environnementaux sont combinés, la fréquence de développement de la maladie augmente drastiquement. Par exemple une personne possédant l’allèle e2 passe d’un risque relatif de 0,38 à 0,82 de développer l’athérosclérose lorsqu’il a un régime alimentaire riche en graisse. L’alimentation riche en matière grasse a pour effet la formation de plaque d’athérome dans les veines constituée en partie de lipide, cela explique pourquoi lorsque le régime alimentaire d’une personne est riche en graisse, son risque de développer l’athérosclérose augmente.

        Pour conclure nous pouvons dire que les risques de développer l’athérosclérose dépendent de deux facteurs : le génotype d’un individu et l’apport énergétique en acide gras que lui apporte son alimentation. Ces risques varient selon l’individu et l’environnement dans lequel il vit.

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