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Etude de la crise des Subprimes

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Par   •  18 Octobre 2020  •  Cours  •  2 842 Mots (12 Pages)  •  672 Vues

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Crise des Subprimes étude

L’algorithme de Monte-Carlo :

Il a permis durant la crise de calculer ou du moins d’obtenir une hypo sur la tendance du marché et donc de donner une idée sur les risques que les banques comme Lehman allaient encourir en achetant et couvrant des prêts Subprimes. C’est la clef de la réussite et de la survie d’une banque. Il use des proba et de variables divergentes que l’on entre dans la même équation. Chaque banque possède sa propre équation, son propre algo, en fonction des risques qui pour elles sont plus ou moins importants. Les quants sont ensuite chargés de choisir en fonction des tendances du marché les variables qu’ils vont entrer dans l’algo. Leur rôle consiste à dev des modèles mathématiques et algorithmiques ayant des fonctions de « pricing » des Y mais aussi de gestion des risques. Les variables pourront être positives ou négatives. Les résultats sur une même q° divergent donc d’une banque à l’autre. Pour trouver ces variables, les quants peuvent s’appuyer sur les infos dont ils disposent (comme par ex la courbe du marché plus ou moins croissante, ou les act des traders), sur des discours (le représentant peut-être plus ou moins sûr de lui ou de son Y ce qui changera la tendance de la variable) ou dépendre par exemple du TI... Le but de cet algo est de prendre des valeurs du futur et de les actualiser. Ce sont donc des chiffres totalement imagés qui servent à calculer les risques fi. Le résultat donne la sensibilité du marché et des pertes encourues. Lehman Brothers, a donc choisi des variables positives ce qui a donné à la courbe du marché une tendance croissante, et par conséquent à bas risque (façon de calculer mauvaise). A force d’acheter sans limites des obligations, avec lesquels elle s’est rapidement enrichie, elle s’est retrouvée à découvert lors de l’explosion de la crise.

Conséquences sur le secteur bancaire, les entreprises, les ménages et l’État en Amérique :

Les banques :

Les profits sont nettement revus à la baisse. Les banques doivent alors faire face aux sanctions comptables, à la dépréciation imp des actifs qui coûtent des dizaines de MM de $ mais aussi et surtout la perte de R. En effet, les émissions de titrisation s'élevaient à hauteur de qlqs 400MM de $ au milieu de l'a2007, pour passer d'après les estimations, à 1,75MM en 2008. Les banques, qui généraient avant la crise plusieurs MM de $ de bénéfices, enregistrent en 2008 des pertes de plusieurs centaines de M de $. On constate une baisse tout aussi impressionnante en ce qui concerne les val boursières. En effet, l'indice des 600 plus grandes banques am a diminué de 33%. Qui dit baisse de la rentabilité, dit compression des frais. On assiste à des licenciements massifs du personnel dans les banques. D'après les estimations, plus de 100 000 postes ont été supprimés dans les instituts financiers pendant la crise. De même, face aux difficultés que doivent affronter les organismes fi, une recomposition dans le but de consolider le syst bancaire est observée avec notamment les fusions. A Dallas et Chicago par ex, 12 banques spécialisées dans l'immobilier ont fusionné en 2009. Génère un climat de tension et d'hostilité absolues.

L'I des ent a lui aussi une croissance atone, même négative. Cela est dû à une période d’incertitude (confiance envers le marché est imp). Sur l'a2009 on note une baisse de 15% des I environ : un record. Les banques sont confrontées à 2 alternatives : céder des actifs comme l'a fait Merril Lynch en vendant son act de financement d'ent (peu viable) ou lever des fonds grâce aux actionnaires (dans un contexte de méfiance maximale où les acteurs économiques privilégient à présent les obligations d’État le défi n'est pas évident à relever : peu pérenne)

Certains experts ont parlé de “crise de confiance” pour décrire la paralysie du syst. Suite à l’implosion de la bulle spéculative et la révélation de l’existence de ces prêts toxiques, les banques ont mécaniquement cessé de se prêter de l’argent entre elles. Or le syst fi capitaliste contempo repose justement sur la circulation de l’argent entre les banques. La crise des Subprimes aura aussi coûté aux institutions fi am la confiance de leurs clients, avec une baisse sensible des emprunts dans le sect fi en 2009, de plus de 10%. Au total, le FMI estime que la crise des Subprimes a coûté aux banques américaines entre 1000-1500MM de $, avec la chute des marchés et la paralysie des affaires pendant de nbx mois.

Concernant les ménages américains, les conséquences sont encore plus désastreuses :

On constate que la crise de 2008 a profondément sapé la confiance des ménages am entre 2008 et 2012 environ. L'indice de confiance qui est un chiffre calculé qui aide à prévoir la conso future des ménages ou ent (Il sert donc à émettre des prévisions sur la croissance éco) a perdu qlqs 30 points d'indice en 3 ans. Le syst des Subprimes a permis à des ménages insolvables d'avoir accès à la ppt. Seulement, après l'explosion de la bulle immobilière, les prix ont chuté, de plus de 30% dans certaines villes, presque 50% à Miami. Les saisies se sont mises en place à partir de 2007-2008. Les banques saisissent les maisons de leurs clients insolvables par dizaines voire centaines de milliers et créent ainsi de véritables « villes fantômes ». Ce sont principalement les classe moyennes « inférieures » et populaires qui sont touchées, pouvant se retrouver à tout moment dans des cond de vie extrêmement précaires. Au total, entre 6 et 7M d'am étaient soit en défaut de paiement soit sous le coup d'une procédure d'expulsion entre 2010 et 2012. Concernant ceux qui ont pu éviter la saisie de leur habitation, leur situation reste néanmoins très compliquée du fait de la quasi-impossibilité d'emprunter. En effet, les am, ayant l'habitude de conso à crédit doivent revoir leur manière de conso. Les instituts de recherches am ont constaté que lorsque les prix de l'immobilier diminuent, les dépenses des ménages diminuent elles aussi -> plus la baisse de l'immobilier est forte, moins les am consomment et moins d'argent est injecté dans l'éco.

Le principal pb est le fait que la croissance am repose aux 2/3 sur la conso, or la baisse significative entre 2008 et 2010 de cette dernière a fortement contribué au ralentissement global de l'éco am. Le phénomène inattendu de la déflation observé durant la crise a accentué cette baisse de la conso.

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