Activité des cellules : symptômes et caractéristiques de la réaction inflammatoire

Synthèse : symptômes et caractéristiques de la réaction inflammatoire

L’origine des symptômes proviennent d’une infection liée à la pénétration d’une aiguille non stérilisée dans son épiderme. En effet, l’aiguille n’étant pas nettoyée, elle contient des bactéries, qui peuvent donc pénétrer dans la peau et provoquer une infection. [pic 1]

Ces bactéries se multiplieront ensuite dans la peau. Pour se protéger de ces « intrus », le corps va développer un système de défense (en réponse à cette l’intrusion) qui provoquera une réaction inflammatoire. Les quelques cellules infectées provoqueront les dilatations des capillaires sanguins. Ces dilatations permettent un apport élevé de leucocytes, et laisse également échapper le plasma, qui s’installera dans la zone infectée. Ce qui explique la peau gonflée à l’échelle macroscopique. Des terminaisons nerveuses enverront alors au cerveau des signaux au cerveau, et sécréteront des cellules spécialisées dans la douleur. [pic 2]

En cicatrisant, cette zone laisse échapper du pus (liquide constitué de bactéries, de cellules immunitaires ainsi que de plasma), ce qui explique l’écoulement d’un liquide jaune à l’endroit même du piercing. Lors d’une intrusion, l’organisme est en quelque sortes « prévenu » du corps étranger grâce aux terminaisons nerveuses qui envoient des signaux au cerveau. Cette intrusion est détectée par des cellules dites sentinelles, notamment par les cellules dendritiques qui détectent cette intrusion et les mangent, puis les cellules mastocytes qui au contact de la zone infectée sécrète des médiateurs chimiques comme l’histamine et les TNF : elles jouent donc un rôle « d’alerte ». L’histamine permet la dilatation et l’ouverture des vaisseaux afin que les granulocytes puissent en sortir. Pendant ce temps, le TNF va stimuler l’expression du gène de la sélectine, ce qui va permettre à une catégorie de leucocytes d’adhérer à la paroi interne d’un vaisseau sanguin, puis d’en sortir pour aller « soigner » un tissu infecté.

En comparant les deux frottis sanguins (celui d’Hélène qui est infecté et celui d’un homme sain), nous pouvons donc identifier deux types de leucocytes : les granulocytes et les macrophages. En effet, les granulocytes sont capables de sortir des capillaires sanguins, ainsi que les macrophages. Ils sont attirés par des substances chimiques libérées dans la zone blessée (qu’on peut supposer être les bactéries) puis les éliminent par le phénomène de la phagocytose, ce qui stoppe donc la prolifération bactérienne et permet la guérison.

[pic 3]

Ainsi, d’après cette étude nous pouvons en déduire que son médecin lui a prescrit des anti-inflammatoires pour calmer la chaleur due à l’afflux sanguin, ainsi que la peau gonflée, due à la libération des macrophages du plasma. On lui a également prescrit des antiseptiques afin de prévenir la croissance des bactéries, ce qui explique la présence du pus. Enfin, on lui a prescrit de l’antalgique afin de combattre la douleur, due aux signaux des terminaisons nerveuses qui sécrètent des molécules de douleur lors du perçage de la peau.

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