TD développement et progrès sociaux

TD Dev et progrès sociaux + indicateurs

        Le premier texte part de l'idée que le PIB n'est qu'un indicateur mesurant l’accroissement des richesses matérielles d'un pays, d'une année sur l'autre. Autrement dit, le PIB est un indicateur purement quantitatif qui n'est pas à même de mesurer ou de renseigner sur d'autre dimension importante de la société, tel que les dimensions sociales et environnementales.                         C'est pourquoi, à partir des années 90, apparaissent de nouveaux indicateurs alternatifs au PIB qui tiennent compte de ces dimensions sociales et environnementales.

        Dans ce premier texte, les indicateurs alternatifs dont il est question sont des indicateurs synthétiques qui peuvent être classés en 3 groupes ou familles :

• 1er groupe : indicateur alternatifs au PIB, produits proposés par le PNUD (ex : IDH, IPH, IPF...)
• 2ème groupe : indicateur alternatifs au PIB qui mettent l'accent sur la dimension sociale, c'est-à-dire les problèmes d'inégalité ou de pauvreté (ex : indicateur de santé sociale, BIP 40, indicateur de bien-être économique...)
• 3ème groupe : indicateur alternatifs au PIB qui mettent l'accent sur la dimension environnementale (PIB vert, indice de bien-être durable, indice GPI,...)

        Le premier texte termine sur l'idée que la critique principale faite à ces indicateurs alternatifs au PIB est qu'ils reposent sur des conventions discutables qui s'agisse du choix des variables qui les composent ou de la pondération retenue qui accordent plus ou moins d'importance à telle variable. Cette critique doit être relativisée car le PIB lui-même repose sur des conventions discutables.

        Le deuxième texte reprend l'idée selon laquelle il faut contester l'hégémonie du PIB. Pour cela, le deuxième texte nous propose le résultat du travail conjoint entre France Stratégie et le Conseil Économique Social et Environnemental. Ce résultat consiste en la production d'un tableau de bord de dix indicateurs alternatifs synthétiques (ramène tout à un seul chiffre)

couvrant les domaines économiques, social et environnemental.

        Le deuxième texte insiste sur les insuffisances de ces indicateurs alternatifs proposés par France Stratégie et le CESE, mais rappelle que malgré leur imperfections, il est indispensable que ces nouveaux indicateurs alternatifs intègrent rapidement le débat public et politique afin de pouvoir guider les politiques publics.

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