Système scolastique
Analyse sectorielle : Système scolastique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clelia Moreau • 12 Juin 2016 • Analyse sectorielle • 1 481 Mots (6 Pages) • 1 250 Vues
Devoir de Sociologie
Question 4 : Expliquer en qui le tableau suivant représente-t-il un système mythologique typiquement scolastique. Expliquer chacun des termes et comment fonctionne ce tableau :
Culture | > | Nature |
Choix | > | Contrainte |
Raffiné | > | Brut |
Raison | > | Emotion |
Le mythe est une histoire racontée de manière orale ou écrite, et transmise de générations en générations, c’est un phénomène qui repose sur un système de valeur. En effet il met en opposition certaines notions ou comportements de manière subjective. Nous sommes dès lors dans le domaine de la croyance. Ces croyances peuvent fortement différer d’une société à l’autre : certaines sociétés vont mettre en valeur le respect de l’héritage familiale comme au Japon et d’autre la réalisation personnelle, le self-made-man à l’américaine. Cette échelle de valeur n’est pas un absolu universel, elle est partiale. Le mythe permet d’appréhender des phénomènes jusqu’alors inexpliqué (Dieu créa la terre), a une fonction sociale (rassembler, sur une ou plusieurs icônes communes, comme modèles ou contre modèles), mais aussi moral (donner des leçons de vie et pousse donc à l’action ou l’inaction suivant le sens moral du mythe). Le mythe utilise souvent l’affect de l’homme pour transmettre son message.
Tout d’abord nous pouvons observer que le tableau ci-dessus repose sur un système de valeur, à la classification arbitraire, acquis au fur et à mesure des siècles. Ce système ne peut émerger que dans des milieux sociaux qui ont pu se défaire des nécessités primaires et approfondir d’autres domaines tels que la philosophie, les mathématiques, les arts etc.… Ces individus ont donc pu se tourner vers un enrichissement scolastique (arrêt de travail, loisir consacré à l’étude). Par exemple un individu dans la nécessité va travailler pour pouvoir subvenir à ses besoins, alors qu’une personne qui n’en a pas besoin peut développer un intérêt dans d’autres matières. Le tableau suivant n’a alors pu être pensé que par quelqu’un issu d’un milieu où l’argent n’est pas au centre des préoccupations mais où la culture de l’esprit prime.
Selon ce tableau, la culture est supérieure à la nature. En d’autres termes, dans certains courants, l’homme est un être de culture, c'est-à-dire qu’il est capable d’apprendre et son apprentissage l’éloigne de son côté primaire animal et l’élève. Il n’est pas régi par son instinct ou par ses sensations mais par la connaissance qu’il a du monde, ce qui différencierait alors l’homme de l’animal. La vie de l’homme est ponctuée de rituels, qui lui permettent de se différencier des êtres de nature. Par exemple quand nous devons répondre au besoin de manger, nous procédons au rituel du repas, à table, à heure fixe. Un être de nature répondra à ce besoin quand il en sentira la nécessité. Malgré tout nous pouvons remarquer que dans l’idée générale la Nature est associée à ce que l’homme n’a pas créé, ce qui à pu lui donner un caractère magique ou divin selon les sociétés.
Concernant la notion de choix et de contraintes, la scolastique placera le choix au-dessus de la contrainte, car par définition l’être scolastique a la possibilité d’occuper son temps avec l’activité intellectuelle de son choix car il est déchargé des contingences matérielles qui l’obligeraient à travailler pour vivre et non à vivre pour travailler comme il le fait. Néanmoins on peut noter que de ce choix, l’être scolastique peut s’en servir pour se donner des contraintes, s’astreindre à des horaires de travail, s’obliger à des résultats, il y aurait donc une supériorité de la contrainte « choisie » sur la contrainte purement « subie ».
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