Sociologie des relations sociales
Cours : Sociologie des relations sociales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ilies27 • 6 Mai 2020 • Cours • 11 669 Mots (47 Pages) • 623 Vues
Sociologie des relations sociales
Questions majeures du chapitre :
Qu’est ce qui déterminent les relations sociales ? Et quels sont leurs enjeux ? Dans quelles mesures les relations sociales constituent telles des relations de pouvoir mais aussi des ressources ?
Introduction :
Le but qu’on se fixe est de comprendre comment les relations sociales sont structurées. Qu’est-ce qu’y détermine la manière dont on interagis dans les relations sociales étudier le concept de socialisation : mécanisme qui nous rend apte à la vie sociale et en même temps nous singularise par rapport aux autres.
Ce terme n’est pas spécifique en sociologie ; la socialisation renvoie souvent à l’idée d’être sociable. C’est souvent l’objectif des premières années à l’école. On divise l’éducatif en deux : l’instruction et la socialisation. La socialisation se retrouve aussi chez les économistes.
Tandis que pour les sociologues , la socialisation c’est la manière dont la société forme et transforme les individus. C’est la trace , l’effet que va avoir sur nous le fait d’appartenir à des groupes. Cette trace , cet effet est double. Comme dit précédemment , le fait d’appartenir à un groupe peut avoir comme incidence d’un côté de créer du commun entre les membres du groupes ( ce qu’on appelle la culture d’un groupe). D’autre part il rend différent l’individu en le singularisant. C’est un processus ambivalent.
Certes , mais le paysage sociologique est structuré par des grandes oppositions intellectuelles , des choix entre telle interprétation des choses et telle autres.
Nouvelle branche de l’arbre de la sociologie créée par Durkheim. Qui s’oppose avec Max Weber sur la question suivante : Comment expliquer le comportement des individus.
Durkheim Max Weber
Holisme : l’individu est déterminé.
Dans quelles mesures la socialisation produit du commun ? Dans quelles mesures la socialisation produit du singulier ?
Bourdieu
Darmon dans la socialisation , utilise un exemple tiré de la littérature montre ce que els sociologue regarde. Elle parle de l’ouvrage de Defoe , robinson Crus. Robinson et Vendredi nous dit Darmon sont isolés de tout groupe sociale. Ils ne possèdent pas de biens , pas de propriétés. Ils n’ont pas d’amis. Ils sont soumis aux mêmes contraintes matérielles de la vie sur une île sans ressources immédiates accessibles. On peut donc conjecturer de la manière suivante : ils devraient avoir la même attitude. Or ce n’est pas le cas et on l’observe lorsqu’on remarque que Robinson se met fréquemment en dangers pour récupérer des choses dans un bateau étrangers car il reste persuadé que pour manger par exemple il est nécessaire d’avoir des couverts. Autre exemple , alors qu’il n’a pas d’employeur et n’a aucune contrainte , il organise sa journée avec des temps de repos et de travail. De la même manière il organise sa maison en attribuant à chaque pièce une fonction précise. Selon Darmon ces actes sont les conséquences des traces de la socialisation. Ce sont des pratiques , des manières de penser les choses qui orientent notre comportement dans une certaines direction. Ce qui le pousse à agir sur l’île ce sont des habitudes forgés en lui dans un contexte dans lequel il n’est plus situé.
Sur cette base on peut définir la socialisation de la manière suivante. Selon Lahire :
La socialisation est « le processus par lequel le monde social ou une partie du monde sociale ( le travail , la famille ..) façonnent partiellement ou globalement, ponctuellement ou systématiquement , de manière diffuse ou consciemment organisé les individus vivant en son sein ».
Problèmes par rapport à cette définition :
Comment est-ce que ce processus se déroule ? Y a-t-il des moments différents ? une intensité différente ?
Qui socialise ? la socialisation est -elle toujours verticale ou peut-elle être horizontale ? Est-ce-que ce sont des agents ou des gros groupes ? Est-ce la famille , le groupe social ? Qu’elle est l’unité derrière la socialisation ? Est-ce que c’est conscient ou pas ?
Quels sont les effets de cette socialisation ? Comment pouvons-nous mettre de l’ordre dans les traces que laisse la socialisation. On peut poser cette question au niveau individuel ou encore à un niveau plus général , plus collectif. On en vient à se demander si la société est mobile ou immobile.
On va s’intéresser aux produits et aux mécanismes de la socialisation. Précédemment on s’intéressera aux théories de la socialisation. Mais avant cela on étudiera la sociologie et ses méthodes.
Chapitre 1 : La sociologie et ses méthodes.
Pour faire de la sociologie il faut commencer par enquêter. Les sociologues se base sur une compréhension empirique des phénomènes sociaux. Comme toute science la sociologie a des méthodes d’enquêtes. Deux types au sein desquelles il y a une multitude de technique : méthode quantitative et qualitative.
I-Faire de la sociologie : Les enjeux scientifiques de l’analyse de la société.
On va chercher à expliquer les comportements des individus , les liens qu’il y a entre eux , la nature de ces liens. On analyse aussi les institutions dans lesquelles les individus prolifèrent. On étudie aussi les mécanismes tel que le pouvoir , l’autorité etc. On étudie cela scientifiquement. Il n’y a pas de vérité générale en sociologie. L’avis peut dépendre de l’individu.
La principale question est celle de l’objectivité du sociologue dans son enquête et dans le sens du caractère réel des données qu’il récolte durant son enquête. Tout cela est consigné dans le bouquin de Bourdieu et Passeron Le métier de sociologue , ils expliquent les procédures intellectuelles que l’on doit respecter si on doit faire acte de sociologie. construit sur la base d’un philosophe des sciences Bachelard , qui au début du XXème , dit que ce qui rend scientifique un fait est qu’il a été conquis , construit et constaté. Ainsi Bourdieu et Passeron vont reprendre ce raisonnement
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