SES - Le marché - 1ere ES
Cours : SES - Le marché - 1ere ES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Estelle56000 • 30 Avril 2016 • Cours • 946 Mots (4 Pages) • 3 787 Vues
Le marché
1- Le marché, c'est quoi ?
Le marché est bien un lieu réel ou fictif de rencontre entre des offres et des demandes de biens et de services économiques. Par le processus de tâtonnement l'offre et la demande s'ajustent en fonction du prix.
Si l'offre est supérieure à la demande, les offreurs (producteurs par exemple) vont se faire concurrence en cherchant à vendre et les prix vont donc avoir tendance à baisser. Au contraire, s'il y a plus de demande que d'offre ce sont les demandeurs qui vont se concurrencer pour avoir le produit dont les quantités sont restreintes, le prix a cette fois tendance à augmenter.
Le marché a de nombreuses formes, il peut être matérialisé sur un lieu ou non : le marché du quartier, une vente aux enchères dans un hôtel des ventes ou sur internet, l'échange de titres et valeurs mobilières (actions, obligations, sicav, etc.) sur les marchés financiers.
2- Pour qui le marché est-il le régulateur parfait ou quasi parfait de l'activité économique ? Rep : Les classiques et les néoclassiques.
Si nous présentons les choses de façon simplifiée, les libéraux que sont les classiques et les néoclassiques pensent que le marché est le meilleur organe de régulation de l'activité économique. Cela dit il ne faut pas oublier qu'il existe de nombreux courants au sein du libéralisme, certains ultra libéraux, d'autres acceptant l'intervention ponctuelle de l'Etat.
Les marxistes, eux, rejettent complètement l'idée d'une soi-disante liberté généralisée qui conduirait la société vers le progrès et le bonheur. Pour eux le marché libéral capitaliste n'est qu'un des outils de l'exploitation.
Les keynésiens ne rejettent pas le capitalisme. En revanche, ils affirment que le marché est incapable de réguler, seul, l'activité économique et qu'il faut souvent que les pouvoirs publics interviennent.
3-Que pouvons-nous dire des échanges dans nos sociétés occidentales modernes ? Rep : qu'il en existe de non marchands, Qu'ils répondent en partie à un besoin de lien social.
Les échanges ne peuvent être réduits à leur seule composante marchande. Et marchands ou non marchands, il participent du lien social : des conduites, des valeurs, des normes s'échangent en même temps que les biens et services.
4-Qu'est-ce que la marchandisation ? Rep : C'est la transformation de biens et de pratiques non marchands en marchandises.
Cela va au-delà de l'économie de marché. La marchandisation de nos sociétés signifie que des comportements, des pratiques, des services, des qualités qui avant ne faisaient pas l'objet d'échanges marchands se voient donner un prix.
La marchéisation est un néologisme qui signifie que le financement des entreprises se fait de plus en plus en recourant aux marchés financiers.
5-Que dire de l'offre ? Rep : Elle s'ajuste normalement en fonction du prix et elle est normalement fonction croissante du niveau des prix.
Dans sa configuration habituelle, l'offre est fonction croissante du prix. Cela signifie que lorsque le prix augmente, l'offre à tendance à augmenter. En effet, plus le prix de vente est haut, plus le marché attire d'offreurs, de producteurs.
Ainsi, toute chose égale par ailleurs, l'offreur de travail (le demandeur d'emploi) sera d'autant plus enclin à vendre son travail que le salaire proposé sera élevé. Cela dit l'ampleur de la réaction de cet offreur de travail à une augmentation du salaire proposée sera variable selon qu'il travaille déjà ou non, qu'il travaille beaucoup ou non, de son attirance pour le temps libre, de l'importance de l'augmentation de salaire proposée...
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