Peut-on parler du déclin des explications sociologiques du vote en France ?

Madame JARRY                                        EDS SES                                        26/03/20

Evaluation type E3C partie 2 :         / 20

NOM :        TROMAS                Prénom :         Marie-Amélie                        Classe : 1°5

Consignes :

- répondre en suivant la fiche-méthode de l’E3C partie 2 : introduction, développement structuré en paragraphes, conclusion.

- répondre sous Word (traitement de texte) puis envoyer pour le 02/04/20 à 10h votre travail à : ses.jarry.pnm@gmail.com

- répondre en 1 page ; faire le travail en 1h ; pas de calculatrice ni document.

Sujet : A l’aide du dossier documentaire et de vos connaissances, vous vous demanderez si l’on peut parler du déclin des explications sociologiques du vote en France.

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Les citoyens majeurs et inscrits sur les listes électorales disposent du droit de vote.

Mais certains éléments comme les variables lourdes (ou appartenances sociales, ce sont l’ensemble des variables sociales et culturelles qui sont les plus explicatives du comportement électoral d’un individu.) font que les taux de participation au vote puissent varier.

Nous pouvons nous demander si l’on peut parler du déclin des explications sociologiques du vote en France ? Pour cela nous verrons dans un premier temps qu’elles sont les différents types d’explication sociologique, et dans un second temps que ceux-là sont contredits par des variables dues aux contextes.

Il y a plusieurs explications sociologiques telles que la religion qui influence le vote. Plus on est catholique pratiquant, plus on vote à droite, en effet, les catholiques pratiquants s’identifient plus à des «valeurs» d’ordre ou de conformité, souvent plus associés à la droite. Le vote des musulmans est quant à lui très marqué par l’abstention. Un peu moins de la moitié des musulmans votent, car ils sont en général peu intégrés dans la société. Ils votent généralement à gauche qui a une vision d’émancipation.

La profession influence également le vote. Les salariés du public et les chômeurs se distinguent par un vote plus à gauche. Cela est lié à des situations économiques (un revenu moins élevé amène plus au vote à gauche), mais aussi à des systèmes de valeurs, davantage marquées à gauche dans le secteur public. Mais les indépendants votent en majorité à droite : c’est lié au fait que la droite porte des valeurs de libre entreprise et de propriété privée, ce qui touche plus les travailleurs indépendants. En effet le document 2 qui illustre le vote selon la profession au premier tour des élections présidentielles de 2017 en France d’après l’IPSOS, de la « sociologie des électorats » paru le 23 avril 2017, nous montre que les artisans, commerçants, chefs d’entreprise, cadre et professions intellectuelles supérieures sont amenés à voter majoritairement à droite car si on compare avec l’ensemble de Macron(droite)(ensemble : 23,7% est inférieure aux taux de votants de ces deux catégories de 2% et de 10%) et de Fillon(droite) (ensemble à 19,7% est inférieure aux taux de votants de ces deux catégories de 4,5% et de 2,6%), ils votent majoritairement pour ceux-là. Et pour le parti de Mélenchon (gauche) l’ensemble est à 19,2% et les catégories telles que les ouvriers, employés et les professions intermédiaires ont majoritairement voté pour lui.

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