Opinion publique

Tout d’abord, l’opinion publique est l’ensemble des idées et des jugements plus ou moins partagés par une population sur tous sujets de société. Elle sert à montrer l’avis général d’une population sur des sujets précis. Elle est souvent utilisé par des instituts publiques de sondages, mais aussi par l’Etat et de nombreuses grandes enseignes. Ceux-ci l’utilisent afin de comprendre l’avis de leurs consommateurs ( par exemple). Cependant, certains l’emploient pour influer une partie de la population car, omniprésente dans notre société, l’Opinion publique s’est rendu indispensable. Parce que oui, quand vous regardez les avis sur différents sites sur un produit c’est l’opinion publique qui parle derrière «  approuvé par 87% de nos consommateurs ». C’est pour cela qu’il est difficile de savoir quand, de nos jours, l’opinion publique est correctement utilisé.

On se demande alors si l’opinion publique peut refléter la société car, il est vrai que notre société est influé par le regard des autres sur les actions, le comportement et l’apparence d’un individu. Alors pour impacter des populations, de grandes industries utilisent l’opinion publique afin d’influer les choix de la population et parfois certains utilisent les résultats obtenus à leurs profits ( comme pour augmenter des ventes). Alors on en vient à se demander si nous pouvons faire confiance à l’opinion publique, soit confiance aux instituts de sondages. Il faut se méfier de ce que l’on trouve sur internet lorsque l’on cherche des avis, soit l’opinion publique car, comme nous l’avons dit précédemment, certains utilisent cette dernière pour influencer et impacter les mentalités. Il faut alors vérifier soigneusement les sources. Des institution comme l’INSEE et l’IFOP sont fiables et donnent une représentation correcte de l’opinion publique. Cependant, de nombreuses personnes se questionne sur l’existence de celle-ci suite à l’écrit du sociologue Bourdieu « L’opinion publique n’existe pas ». Dans ce texte Bourdieu critique ouvertement l’utilisation par les spécialistes de sondages de la notion d’opinion publique. Il décide alors de dénoncer explicitement l’influence de la politique sur les sondages et de fausser les résultats obtenus. Il suppose alors un effet de problématique dominante qu’il défini ainsi: « la problématique dominante, dont la liste des questions posées depuis deux ans par les instituts de sondage fournit une image, c'est-à-dire la problématique qui intéresse essentiellement les gens qui détiennent le pouvoir et qui entendent être informés sur les moyens d'organiser leur action politique, est très inégalement maîtrisée par les différentes classes sociales. » . Il termine alors en disant : « Je dis simplement que l'opinion publique dans l'acception implicitement admise par ceux qui font des sondages d'opinion ou ceux qui en utilisent les résultats, je dis simplement que cette opinion-là n'existe pas. Ce qui résume en effet la sociologie de l’opinion qui tend à dire que l’opinion telle que l’on la connait n’existe pas car car elle est sans cesse manipuler par des institut de sondages et implicitement par la politique. Alors, nous supposons que les questions posés lors des sondages ne sont pas les plus essentielles ce qui mène à des

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