Mobilisation des connaissances et étude de document SES
Dissertation : Mobilisation des connaissances et étude de document SES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lucas Gil Ngo • 2 Mars 2016 • Dissertation • 886 Mots (4 Pages) • 1 332 Vues
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DM. Sciences économiques et sociales[pic 2]
Mobilisation des connaissances :
1) Les chocs économiques sont des phénomènes provoquant une forte perturbation sur l’offre ou la demande et affectant donc les fluctuations économiques. Un choc d’offre représente tout évènement exogène ou endogène qui entraîne une variation de la production globale à la hausse (choc d’offre positif) ou à la baisse (choc d’offre négatif). Tandis qu’on appelle choc de demande tout évènement exogène ou endogène entraînant une variation de la demande globale à la hausse (choc de demande positif) ou à la baisse (choc de demande négatif).
Un choc d’offre positif à pour résultat que pour un prix donné, les quantités produites sont plus importantes. Ainsi la courbe d’offre se décale vers la droite. Par exemple, la quantité produite de chauffe eaux thermo dynamiques a connu une forte croissance grâce au progrès technique (innovation) et a donc permis à d’importantes économies d’énergie.
Pour sa part, un choc de demande positif génère une hausse des quantités demandées pour un prix donné. La courbe de demande se décale donc vers la droite. L’ « effet de mode » du vinyle, étant considéré comme plus exogène, a fortement contribué à l’augmentation de la demande de ce produit.
2) Les fluctuations économiques définissent l’ensemble des ralentissements et accélérations du rythme de croissance. On parle de cycles économiques lorsqu’il y a régularité de ces fluctuations. Un cycle économique se compose tout d’abord d’une phase d’expansion qui correspond à une accélération conjoncturelle du rythme de la croissance. Ensuite parvient la crise qui est le point de retournement du cycle à la baisse de l’activité économique. S’en suit d’une récession (contraction de la croissance) et d’une dépression (baisse durable de la production). Puis, la reprise, c’est-à-dire le point de retournement du cycle à la hausse de l’activité économique suivit à nouveau d’une phase d’expansion et ainsi de suite …
Le rôle joué par les banques est expliqué par la théorie du cycle du crédit. Celle-ci implique que le crédit accentue et prolonge les cycles économiques. Ainsi, une période d’expansion signifie déjà les prémices d’une crise selon un certain « paradoxe de la tranquilité » : L’optimisme général qu’apporte l’expansion fait que les banques prêtent davantage aux agents économiques, qui sont plus incités à prendre des risques, à des taux d’intérêts faibles. Cette démarche d’emprunt crée de la demande globale et renforce donc la croissance et l’activité bancaire est donc un accélérateur de croissance.
Cependant, les agents auxquels les banques ont prêté ne sont pas toujours solvables et quand ceux-ci prennent conscience des risques et que l’optimisme baisse, les banques augmentent leur taux d’intérêts et limitent les prêts. Ainsi la demande chute, les prix baissent et pour conséquent les entreprises, fragile de par leur emprunts dangereux, font faillite. Cette crise financière fait alors rentrer l’économie dans une période de récession, voire de dépression et ainsi on peut dire que le cycle du crédit explique l’existence des fluctuations économiques.
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